Sous l’égide du Conseil National de Sécurité en Côte d’Ivoire, une récente évaluation des besoins humanitaires a mis en lumière la prédominance des femmes parmi les demandeurs d’asile, principalement en raison de la détérioration de la situation sécuritaire dans la région du Sahel. En réponse à cette crise, le gouvernement ivoirien, en partenariat avec ONU Femmes et le Japon, a lancé pour répondre aux besoins pressants des femmes et des jeunes filles touchées par la crise humanitaire dans le nord de la Côte d’Ivoire. Le projet, baptisé JSB2023_CIV, vise à renforcer la sensibilisation aux questions de genre dans l’action humanitaire, en garantissant un accès accru à l’aide humanitaire pour les femmes et les filles réfugiées. Avec un budget de 548 532 USD, le projet cible spécifiquement 12 000 femmes et filles réfugiées dans les régions du Boukani et du Tchologo.
En 2023, sous la direction du Conseil National de Sécurité en Côte d’Ivoire, l’évaluation des besoins humanitaires a révélé que les femmes étaient majoritaires parmi les demandeurs d’asile, principalement en raison de la détérioration de la situation sécuritaire dans la région du Sahel depuis 2022. En réponse à cette crise humanitaire, le gouvernement ivoirien, en collaboration avec ONU Femmes et le Japon, a lancé, lundi 29 avril 2024, un projet visant à répondre aux besoins urgents des femmes et des jeunes filles touchées par la crise humanitaire dans le nord de la Côte d’Ivoire.
“Il s’agira d’améliorer d’abord la participation des populations à la réponse humanitaire qui a été mise en place par l’Etat de Côte d’Ivoire, mais également de fournir de l’assistance alimentaire, sanitaire, mais également des questions liées à l’eau potable, à l’accès à l’eau potable pour les personnes qui sont dans le camp d’asile mais qui sont également chez des communautés hôtes et qui s’occupe d’elle.”
YACOUBA DOUMBIA, Responsable Programmes ONU FEMMES CI
L’extrémisme violent et le terrorisme ont un impact direct et indirect sur les déplacements forcés des populations du Burkina Faso. Les attaques djihadistes qui ciblent principalement les villages, sont à l’origine de plusieurs conflits intercommunautaires. Selon le HCR, 81% des réfugiés burkinabé en Côte d’Ivoire ont fui leur pays en raison des conflits armés et de l’insécurité, tandis que 5% des départs sont dus aux conflits intercommunautaires qui en découlent.
“Depuis 2021, nous avons nos frères et sœurs du Burkina qui sont sur la terre ivoirienne dans la zone nord. Et de 2021 à 2023, au départ 2021, ils étaient 4000. Ensuite 9000 ce qui était aisé pour le gouvernement de mettre en pratique les familles d’accueil et ensuite le chiffre est allé en grandissant. À ce jeu, ils sont plus de 40 000.”
BELMONDE DOGO, Représentante de la Ministre de la Femme – Côte d’Ivoire
Le projet JSB 2023 CIV est prévu pour une période de 12 mois dans le but de renforcer la sensibilisation aux questions de genre dans l’action humanitaire, en garantissant un accès accru à l’aide humanitaire pour les femmes et les filles. Ce projet cible spécifiquement 12 000 femmes et filles réfugiées dans les régions du Bounkani et du Tchologo, avec un budget total estimé à 548 532 USD.