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Afrique : croissance des zones économiques spéciales de plus de 1000% en 30 ans

L’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) en janvier 2021 a ouvert une nouvelle ère pour le commerce sur le continent. Avec l’ambition de créer le plus grand marché commun du monde, regroupant 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné de 3,4 billions de dollars, la ZLECAf représente une opportunité sans précédent pour l’intégration économique africaine. Au cœur de cette dynamique, les Zones Économiques Spéciales (ZES) émergent comme des outils essentiels pour concrétiser le plein potentiel de cet accord historique. 

L’instauration de la Zone de libre échange continentale (ZLECAf) en 2021 a marqué le début d’une phase d’intégration économique sur le continent africain. Les Zones Économiques Spéciales (ZES) se révèlent cruciales pour concrétiser ce potentiel. Ces zones incitatives, qui sont soumises à des réglementations juridiques et économiques différentes de celles du reste du pays, visent à attirer les investissements étrangers, développer des chaînes de valeur régionales et stimuler la production de biens et services pour le marché continental, réduisant la dépendance aux importations. Selon Wamkele Mene, les ZES sont fondamentales pour atteindre les objectifs de la ZLECAf.  

Le rôle des zones spéciales économiques est absolument crucial. C’est pour cela que nous sommes ici. Selon les perspectives des zones économiques africaines, l’Afrique abrite plus de 200 zones économiques spéciales avec plus de 70 projets actuellement en cours de développement. Pour soutenir cette dynamique, nos chef d’Etats, l’assemblée des chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union africaine sur avis et recommandation des ministres du commerce ont adopté un règlement ministériel sur le traitement des produits provenant des zones économiques spéciales. 

Afin de maximiser les avantages de la ZLECAf, le secrétaire général exhorte les États africains à renforcer leurs ZES et à les harmoniser avec les objectifs de l’accord. Selon lui, cette démarche garantira que les biens et services produits dans ces zones, conformément aux règles d’origine, bénéficieront d’un accès complet au marché unique africain, favorisant ainsi leur compétitivité, une production à coût avantageux et le développement industriel de l’Afrique. 

e règlement garantit que les biens et services produits dans les zones spéciales économiques, originaires de ces zones et qui respectent les règles d’origine, sont pleinement intégrés au marché unique africain. cela garantira que nos zones économiques spéciales seront compétitives, qu’elles seront en mesure de produire à des coûts rentables et qu’elles contribueront au développement industriel de l’Afrique.

Selon Wamkele Mene, dans le contexte de l’instauration de tarifs douaniers par les États-Unis, l’harmonisation des politiques de ZES, le partage d’expériences réussies et une coordination régionale renforcée permettraient de maximiser l’effet positif de ces zones sur le commerce entre les pays africains. Selon les données de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, le nombre de zones économiques spéciales sur le continent est passé de 20 en 1990 à 237 en 2020, soit une croissance de 1085%. Elles sont concentrées principalement au Kenya, au Nigéria, en Ethiopie et en Egypte. 

Nous savons que les pays africains seront affectés négativement par l’imposition des tarifs douaniers, principalement les pays exportant vers les Etats-Unis dans le cadre de l’AGOA. Nous devons donc considérer cette crise comme une opportunité pour notre continent de saisir l’instant présent, une opportunité d’approfondir et d’accélérer le commerce intraafricain. Cela comprend l’accélération de l’intégration industrielle de l’Afrique ainsi que l’intégration de l’Afrique à sa propre industrie, le marché africain de la ZLECAf à ses propres zones économiques spéciales de production.

Selon un rapport d’Oxford Business Group et de l’Association mondiale des organismes de promotion de l’investissement, les zones franches africaines jouent un rôle clé dans la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Cette ZLECAf, entrée en vigueur en janvier 2021, a pour objectif de créer le plus grand marché commun du monde, avec une population de 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné de 3,4 billions de dollars.

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