En Afrique, la transformation dans l’architecture financière multilatérale et de lenteur des progrès vers la réalisation des Objectifs de développement durable reste un réel défi. L’union africaine a travers son Agenda 2063 propose de mettre l’accent sur l’intégration régionale, les investissements stratégiques et le renforcement de la résilience face aux défis actuels et futurs. Cela implique de diversifier les économies, moderniser les infrastructures, investir dans les énergies renouvelables, et promouvoir des politiques économiques et commerciales.
L’Afrique est l’un des pôles économiques à la croissance la plus rapide au monde, mais la satisfaction de la demande en infrastructures clés à tous les niveaux reste une priorité. Selon la Banque mondiale, l’Afrique subsaharienne compte plus d’un milliard d’habitants, dont plus de 50 % auront moins de 25 ans d’ici à 2050. Le continent regorge de ressources humaines et naturelles et représente un marché de 1,2 milliard de personnes, ainsi que la plus grande zone de libre-échange du monde (en nombre de pays participants). Mais pour tirer le meilleur parti des possibilités offertes et relever des défis tels que la pauvreté et l’inégalité, l’Afrique doit investir dans les infrastructures.
Nous devons accélérer la mise en œuvre de la zone de libre-échange africaine. Initiative économique la plus transformatrice de l’Afrique depuis la fondation de l’OUA, la zone de libre-échange continentale africaine a le potentiel de restructurer les économies africaines. D’ici 2045, la ZLECAF devrait stimuler le commerce intra-africain de 45 % tout en stimulant la croissance sectorielle.
Claver Gatete, Secrétaire exécutif de la CEA – Rwanda
Les investissements dans les infrastructures peuvent jouer un rôle important dans la reprise du continent, en créant des emplois, en stimulant la productivité et en soutenant une croissance inclusive. En ce qui concerne l’accélération de l’action climatique, le programme d’accélération de l’adaptation de l’Afrique (programme) piloté par la Banque africaine de développement et le Centre mondial sur l’adaptation vise à mobiliser 25 milliards de dollars sur cinq ans pour accélérer et intensifier les mesures d’adaptation au climat sur le continent.
Le défi que nous devons relever est celui de la mise en œuvre, ce qui implique d’aligner les politiques, de réduire les obstacles et d’investir dans les capacités productives.
Claver Gatete, Secrétaire exécutif de la CEA – Rwanda
Selon le conseil exécutif de l’UA, Les pays africains n’ont pas encore atteint leurs objectifs de développement, mais les nouveaux Objectifs de développement durable (ODD) correspondent parfaitement aux priorités du continent pour les quinze années à venir dirigées par l’agenda 2063. Il importe que le continent s’engage dans une nouvelle trajectoire de développement propice à cette transformation structurelle afin d’améliorer la productivité, en lien avec l’essor de l’industrialisation, ce qui exige des investissements massifs dans le capital humain comme.
Pour le bon fonctionnement des nouvelles structures qui ont été mises en place c’est la réforme satar. Je crois que cette réforme de placement du personnel dans les nouvelle structures qui ont été mises en place suite aux réformes qui ont été entravées, notamment l’agence spatiale, l’agence humanitaire, ou des médicaments de l’union africaine, toutes ces agences ont besoin du personnel.
Mahamoud Ali Youssouf, président de la Commission de l’Union africaine – Djibouti
Il est important de développer des stratégies de résilience adaptées aux contextes locaux, en tenant compte des défis et des besoins spécifiques de chaque région et communauté selon l’ancien président de la BAD. La création de moyens de subsistance durables, en particulier dans les secteurs agricoles, est cruciale pour la résilience des communautés et la réduction de la pauvreté en Afrique.