La 4ème édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025) se déroule à Alger du 4 au 10 septembre. Selon le ministre Ouacim Kouidri, cet événement devrait aboutir à la signature de contrats importants dans le secteur de l’industrie pharmaceutique. Il a précisé que des accords d’une valeur de 400 millions de dollars sont attendus. Dans une déclaration à la presse le 7 septembre 2025 en marge de la visite des stands des entreprises opérant dans l’industrie pharmaceutique, M. Kouidri a affirmé que ces contrats seront signés entre 22 opérateurs algériens et des partenaires étrangers. Le ministre a qualifié la participation de son secteur à l’IATF de « franc succès ».
L’Algérie manifeste ses ambitions en Afrique, notamment dans l’industrie pharmaceutique. Des contrats d’une valeur de 400 millions de dollars sont attendus lors de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025)à Alger . Selon le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, la participation de son secteur à l’IATF a rencontré un grand succès et devrait aboutir à la signature de contrats entre 22 opérateurs algériens et leurs homologues étrangers
» La participation de l’industrie pharmaceutique algérienne à cet événement connaît un franc succès et devrait déboucher sur la signature de contrats d’une valeur de 400 millions de dollars entre 22 opérateurs algériens et leurs homologues étrangers ».
Ouacim Kouidri, Ministre de l’Industrie pharmaceutique – Algérie
Les exportations pharmaceutiques de l’Algérie ont atteint 46 millions de dollars en 2024, contre 31 millions en 2023.. Selon le ministre, l’Algérie a simplifié les procédures d’enregistrement des médicaments locaux. L’objectif est de faciliter leur exportation et leur enregistrement à l’étranger. Ceci sera rendu possible grâce à l’obtention prochaine, en octobre 2025, de la certification de niveau de maturité 3 de l’OMS.
“Le plus grand problème qu’on avait avant pour exporter en masse, c’était le niveau LM3 de la régulation. Au niveau de la régulation on est un peu tout peu handicapé. Maintenant on va évaluer la certification de niveau maturité 3 en octobre. Si jamais on réussit à l’avoir, ça va faciliter beaucoup l’enregistrement de médicament à travers le monde, en Afrique et ailleurs.”
Ouacim Kouidri, Ministre de l’Industrie pharmaceutique – Algérie
A noter les capacités de production de l’Algérie, qui compte 218 usines de médicaments et d’équipements médicaux, représentant 26 % des 640 unités de production en Afrique. D’après le ministre de l’industrie pharmaceutique, ces atouts positionnent l’Algérie comme un acteur clé dans la création d’une industrie pharmaceutique africaine visant à garantir l’autonomie sanitaire du continent.