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Afrique – IATF 2025 : 44 milliards de dollars de contrats attendus à Alger

La Foire commerciale intra-africaine à Alger est un événement déterminant pour le continent. C’est l’occasion pour l’Afrique de prendre en main son destin économique en favorisant les échanges internes. Au cœur des discussions, la nécessité de transformer les matières premières sur place pour créer de la richesse et de l’emploi. Une dynamique qui s’accélère grâce à des solutions concrètes face aux défis du commerce panafricain.

En moins de trois ans, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est passée de 7 % à près de 20 % de taux de pénétration. Une avancée accélérée par la Foire commerciale intra-africaine (IATF), devenue un carrefour de contrats et de partenariats. À Alger, le 3 septembre 2025 en marge de l’ IAFT 2025 , Benedict Oramah, président sortant d’Afreximbank, a insisté sur la nécessité de rompre avec le modèle d’exportation brute. Pour lui, l’avenir passe par la transformation locale de matières premières comme le cacao rendue possible grâce aux parcs industriels.

“Ce qui est vrai, c’est qu’on consomme beaucoup de de,produits issus de l’industrie légère et qu’on importe la plupart d’elles. Si on veut remplacer ces denrées importées, on doit trouver un moyen de les produire. Si on veut passer de la commodité à la manufacture, du cacao au chocolat, il faut miser sur la transformation. Pour les produire, on a besoin de l’infrastructure. C’est pourquoi nous investissons dans les parcs industriels.”

BENEDICT ORAMAH? Président sortant d’AfreximbankNigéria

Malgré les avancées, le commerce intra-africain plafonne à 200 milliards de dollars, loin du potentiel d’un marché de 1,3 milliard d’habitants. Les obstacles restent nombreux : déficit d’information, transferts transfrontaliers coûteux (5 milliards USD perdus chaque année), 42 systèmes de paiement fragmentés et des normes techniques disparates. Pour y remédier, Afreximbank mise sur des solutions concrètes : le PAPSS, un système de paiement panafricain capable d’exécuter un transfert en 7 secondes ; l’harmonisation de 435 normes stratégiques ; des centres africains d’assurance qualité implantés au Nigeria, au Cameroun et au Kenya ; ainsi que des plateformes numériques pour donner de la visibilité aux entreprises sur les marchés voisins.

“ Nous travaillons à l’harmonisation des standards. A cet effet, nous avons créé le Centre d’assurance de qualité d’Afrique. Ce qu’il fait, c’est de construire des centres d’examination, d’inspection et de certification. Ceux d’entre vous qui vivent au Nigéria, peuvent se référer à l’Etat d’Imo ou aller du côté de Kaduna, nous avons des antennes relais au Cameroun, au Kenya et aussi au Bénin. Tout ça dans le but que les standards soient harmonisés, afin de témoigner de notre capacité à commercer entre nous.”

BENEDICT ORAMAH? Président sortant d’AfreximbankNigéria

L’IATF 2025, prévue du 4 au 10 septembre à Alger, se veut plus qu’une foire,  une fabrique de contrats où l’Afrique mise sur elle-même. Après avoir généré 120 milliards de dollars lors des trois premières éditions, cette quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025) vise à signer 44 milliards de dollars de nouveaux contrats. 

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