Hatem Essaiem, né en 1956, est l’une des figures majeures de la diplomatie tunisienne et de la défense des droits humains en Afrique. Fort de plus de trente ans d’expérience internationale, de Mascate à Téhéran en passant par Beyrouth et Abou Dhabi, il a su combiner négociation, médiation et engagement pour la dignité humaine. Aujourd’hui vice-président de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (ACHPR), Essaiem incarne une génération de diplomates pour qui la protection des droits fondamentaux et la prévention des conflits sont indissociables.
Né en 1956, le diplomate tunisien Hatem Essaiem s’est imposé comme l’une des voix les plus respectées de la défense des droits humains en Afrique. Aujourd’hui vice-président de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (ACHPR), il incarne une génération de diplomates pour qui la négociation, la prévention et la dignité humaine sont indissociables.
Cette route que nous avons parcourue n ‘a pas été facile. C’est un honneur pour moi de continuer l’œuvre entamée par mes prédécesseurs qui avaient en charge ce comité. Les défis sont grands sans multiples et sont difficiles et n’ont jamais été faciles à relever.
Hatem Essaiem, vice-président de l’ACHPR
Juriste de formation, Essaiem a passé plus de trente ans dans la diplomatie tunisienne. De Mascate à Téhéran, en passant par Beyrouth et Abou Dhabi, il a occupé plusieurs postes d’ambassadeur dans des régions sensibles où il a affûté son sens du dialogue et de la médiation.
Nous devons également redoubler d’efforts pour renforcer l’état de droit et promouvoir les droits de l’homme sur notre continent grâce au plaidoyer, au renforcement des capacités et à la collaboration avec le gouvernement et la société civile.
Hatem Essaiem, vice-président de l’ACHPR
En 2017, il rejoint la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, où il devient rapidement l’une des figures essentielles du Comité pour la prévention de la torture en Afrique. Sous son leadership, le comité renforce ses outils d’alerte et ses cadres juridiques, contribuant à placer la question de la torture au centre des préoccupations continentales.
En tant que président du comité pour la prévention de la torture en Afrique c’est avec humilité que je saisie l’occasion de m’adresser à vous et de réaffirmer notre engagement inébranlable en faveur de la prévention de la torture et des mauvais traitements sur notre continent.
Hatem Essaiem, vice-président de l’ACHPR
En 2025, la reconnaissance de son engagement ne se fait pas attendre : lors de la 85ème session ordinaire de la Commission, Hatem Essaiem est élu vice-président du Bureau de l’ACHPR. Fidèle à sa discrétion et à sa détermination, il poursuit sa mission visant à défendre la dignité humaine et à renforcer les mécanismes africains de protection des droits fondamentaux.