À la tête de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS) depuis août 2022, Dr Melchior Aïssi incarne un leadership discret mais stratégique. Médecin béninois, spécialiste des politiques sanitaires et des situations de crise, il œuvre à structurer une réponse régionale face aux défis de santé publique en Afrique de l’Ouest. Entre recherche, gouvernance et résilience, il trace une voie pragmatique pour renforcer la souveraineté sanitaire de l’espace CEDEAO.
Depuis août 2022, Dr Melchior Athanase Joël Codjovi Aïssi est à la tête de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS), bras sanitaire de la CEDEAO. Un poste stratégique, au cœur des défis sanitaires d’une région marquée par les épidémies, les inégalités d’accès aux soins et les fragilités structurelles. Médecin de formation, spécialiste en santé publique et en gestion des crises sanitaires, il cumule plus de 27 ans d’expérience dans les politiques de santé à l’échelle nationale et internationale. Originaire du Bénin, il a dirigé le Conseil National de Lutte contre le VIH/Sida, la Tuberculose, le Paludisme et les Épidémies (CNLS‑TP) dans son pays, avant de devenir l’un des piliers de la riposte à la pandémie de COVID-19 au sein du Comité national de crise sanitaire.
En ce qui concerne les épidémies, nous sommes en Afrique centrale notamment au Tchad, nous sommes en République centrafricaine, nous sommes au Cameroun, en Mauritanie donc c’est dire que quand on parle d’épidémie ce n’est pas disconscrit et mieux si vous renforcer vos murs, il vaut mieux également renforcer ou accompagner les voisin à être renforcé.
Melchior Codjovi Aïssi, Directeur général de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé
Dans les couloirs feutrés de l’OOAS, à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, Melchior Athanase Joël Codjovi Aïssi a apporté une vision plus structurée, tournée vers la recherche, la résilience et la gouvernance sanitaire. Dès son entrée en fonction, il a posé les bases d’une stratégie 2024–2027 centrée sur cinq axes : renforcement des systèmes de santé, surveillance épidémiologique, accès aux médicaments, recherche scientifique et coordination régionale.
LOOAS, c’est l’organisation ouest africaine de la santé, qui a depuis la première conférence tout fait pour être appuyé par des partenaires et les plateaux techniques sont dimensionnés à ce niveau afin qu’aujourd’hui je puis vous assurer qu alors que la fièvre de lassa évoquait la peur, la mort, maintenant ce n’est plus comme ça parce que ça se détecte le plus tôt possible.
Melchior Codjovi Aïssi, Directeur général de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé
Sous sa direction, l’organisation a renforcé ses partenariats avec les instituts de recherche, les agences de santé internationales, et les ONG spécialisées. En février 2025, il participe au forum des 10 ans de l’Africa Research Excellence Fund (AREF), où il rappelle que « la science africaine doit éclairer les politiques africaines ». Un engagement fort pour un continent trop souvent dépendant de données externes pour gérer ses propres crises.
Au niveau international ce sont des appuis. Que cela soit des appuis technique, que cela soit même les appuie en terme d’accompagnement de capacité, ils nous accompagnent afin que nous soyons plus efficace surtout en ce qui concerne les préventions.
Melchior Codjovi Aïssi, Directeur général de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé
Résolument orienté vers l’impact, Dr Aïssi poursuit son engagement pour une coopération renforcée et une Afrique de l’Ouest plus sûre et plus résiliente face aux défis sanitaires actuels et futurs.