Dans le cadre de la lutte contre la traite des personnes, le Gabon a organisé par le biais de l’Organisation internationale pour les migrations un atelier qui a permis aux participants de renforcer l’existant en matière de mécanismes de lutte dans le pays dont 17% des gabonais et 61% d’origine étrangère sont victimes de ce trafic.
Au Gabon, 17% de citoyens gabonais et 61% d’origine étrangère sont victimes de la traite des personnes, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Ce trafic illicite s’effectue sous un éventail de pratiques telles que la servitude domestique, l’exploitation commerciale, voire sexuelle. Pour pallier le problème, le gouvernement gabonais entend renforcer sa législation sur le plan pénal pour réprimer drastiquement les auteurs de ces actes.
“ Il y a énormément de personnes qui pensent toujours que le Gabon est le eldorados qui viennent, qui sont victimes de traite ou objet de trafic. L’OIM aujourd’hui est en train de faire la revue de la stratégie nationale de lutte contre la traite ainsi que du Plan d’action national de lutte contre la traite qui sera assorti de budgets que nous projetons de mettre à disposition de l’Etat gabonais. ”.
Josiane MARTINS, Chef du bureau OIM
Réunis le 17 juin 2024 à l’occasion d’un atelier organisé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), les autorités et la société civile gabonaises ont renforcé l’existant en matière de mécanismes de lutte dans le pays aux fins de protéger les droits fondamentaux des personnes
“Mon rôle ici est simplement de proposer et d’orchestrer les discussions pour trouver un accord sur les orientations stratégiques et les axes pour lutter dans les cinq prochaines années sur la traite des personnes. ”.
Hélène PAILLARD, Consultante OIM – France
Le Gabon, signataire de la Convention internationale pour la lutte contre la traite des humains depuis 2004 entend prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, afin d’interdire toutes formes de traite et garantir la dignité des personnes sur le continent Africain.