Entre 2000 et 2021, 212 milliards USD de flux financiers illicites ont été enregistrés dans 6 pays africains à savoir le Burkina Faso, le Gabon, le Ghana, la Namibie, l’Afrique du Sud et la Zambie selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement CNUCED. L’organisation onusienne l’a fait savoir dans un rapport publié en ce mois de juin 2023.
Les flux financiers illicites constituent d’énormes manques à gagner pour l’Afrique. Ainsi, la perte annuelle due à la fuite illicite de capitaux doit être considérée comme une opportunité de développement manquée. Entre 2020 et 2021, ce sont 211,7 milliards USD de flux financiers illicites qui ont été enregistrés par six pays africains tels que le Burkina Faso, le Gabon, le Ghana, la Namibie, l’Afrique du Sud et la Zambie selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement CNUCED.
Pour lutter contre ces flux financiers il faudrait que tous les pays africains appliquent la réglementation internationale en termes de transfert de fonds, et cette réglementation internationale est un compte de trois principaux facteurs: l’origine des fonds, l’objet du transfert de fonds et le service qui est associé à ce transfert de fonds. Mais pour des cas particuliers de certains pays africains, il est difficile de bâtir d’évaluer avec précision la raison du transfert de fonds.
Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en Intelligence économique
Les flux financiers illicites proviendraient de la fraude fiscale, la contre-bande, la corruption, les marchés illégaux, le financement du terrorisme et la corruption. Les spécialistes indiquent que pour lutter contre ce phénomène, il est important que les gouvernements africains disposent d’institutions fortes, ainsi que d’une transparence accrue et de meilleures données et informations enregistrées.
Le gros impact, c’est la crédibilité du système bancaire. Le gros impact c’est la réputation de la qualité du système bancaire qui peut décourager les investisseurs légaux d’accéder à ces marchés, sous prétexte qu’ils vont être assimilés à des blanchisseurs ou bien des systèmes dérobés du flux monétaire.
Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en Intelligence économique
L’impact des pertes engendrées par ces mouvements de fonds douteux sur le développement durable du continent est important au vu de l’énorme besoin éprouvé par l’Afrique pour mettre en œuvre les Objectif de développement durable qui est estimé à environ 200 milliards de dollars par an.