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Afrique : 264 milliards de dollars pour financer la mise en œuvre des CDN

Lors de la COP15 en 2009, les pays développés se sont engagés à mobiliser collectivement 100 milliards de dollars chaque année jusqu’en 2020 pour l’action climatique dans les pays en voie de développement , l’objectif pouvant être prolongé jusqu’en 2025 à la suite de l’Accord de Paris. Cependant, les volumes de financements climatiques annuels depuis 2015 ont été inférieurs à 100 milliards de dollars. Face à l’urgence climatique, l’Afrique réagit à la mesure de ses moyens avec des mécanismes innovants comme les contributions déterminées au niveau National (CDN).

At the current rate of growth in funding earmarked for adaptation, Africa will only receive around $182 billion by 2035, around one tenth of what the region needs. Faced with this situation, African governments are stepping up their efforts to promote a green recovery and industrialisation in order to create jobs while reducing carbon emissions and strengthening adaptation. These investments, also known as Nationally Determined Contributions (NDCs), are estimated at 2,000 billion dollars over the next 30 years to achieve a goal of zero net emissions by 2050. According to the AfDB, the opportunities for investment in adaptation are significant, ranging from 259 to 407 billion dollars between 2020 and 2030.

«L’accord de Paris à la COP 21, une promesse de 100 milliards de dollars par an, avait été faite. Elle a eu énormément de mal à être atteinte de cette promesse. Ce n’est que vers 2022 2023 qu’on a commencé à atteindre ces sommes là, selon des rapports de l’OCDE. Mais même en atténuant ces sommes-là, il y a aussi la question de la qualité de ces financements.»

Nassim Oulmane, Chef de la Division du changement climatique à la CEAMaroc

Les pays qui reçoivent davantage de financement de pays développés ont mis en place des politiques nationales claires, des réglementations en matière d’investissement, des fonds vert nationaux, des entités nationales accréditées, des autorités chargées de coordonner l’agenda climatique et des obligations vertes, entre autres. Ceci est particulièrement important compte tenu des efforts de relance verte et d’industrialisation verte entrepris par les gouvernements africains à la suite de la pandémie de la COVID-19, alignés sur le Plan d’action pour la relance verte 2021-2028 de l’Union africaine. 

« En raison du caractère évolutif de l’environnement qui fait apparaître de nouveaux enjeux, de nouveaux défis et de nouvelles tendances aussi bien sur le plan national qu’international. La République du Congo s’est dotée d’une nouvelle loi qui a permis d’actualiser le cadre législatif et réglementaire congolais en matière de gestion de l’environnement.»

Bruno Jean-Richard ITOUA, Ministres des HydrocarburesCongo

Selon des données du rapport du cabinet en conseil et stratégie McKinsey & Company intitulé : “L’Afrique à la croisée des chemins Vers une transition économique et écologique pour l’industrie manufacturière”, malgré des priorités de développement divergentes et un fardeau élevé lié à la dette, les gouvernements africains ont engagé depuis 2021, 264 milliards de dollars de ressources publiques nationales pour financer la mise en œuvre de leurs CDN respectives, soit 10% du coût total estimé de la mise en œuvre. Ainsi, le Rwanda est passé aux transports publics électriques, le Maroc a construit la plus grande centrale solaire du monde, le Cap-Vert tire parti de son économie bleue et 11 pays africains collaborent à la construction de la Grande Muraille Verte au Sahel.

«Cette initiative passe par des dialogues politiques pour faciliter l’échange des connaissances et de meilleures pratiques.Étant donné que le Tchad, à l’instar de nombreux pays de la région du Sahel, se trouve confronté à ces défis importants liés au changement climatique, Ces programmes qui nous réunit aujourd’hui s’inscrit dans une dynamique régionale impliquant les 23 pays, démontrant ainsi notre engagement collectif face au défi climatique du continent. »

Koularambaye Koudjia Julien, Secrétaire général du ministère de l’EnvironnementTchad

Selon les experts, le défi de la préparation des États africains aux événements climatiques extrêmes réside dans la collecte de données et l’adaptation.Entre 2023 et 2024, l’Organisation météorologique mondiale, OMM estime que plus 110 millions de personnes se sont retrouvées sinistrées du climat sur l’ensemble du continent.

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