Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, malgré la reprise des expéditions de vaccins vers le continent, l’Afrique n’a pu vacciner que 50 millions de personnes, soit 3,6 % de sa population. Pour une meilleure prise en charge, la Banque africaine de développement BAD investira dans l’industrie pharmaceutique africaine, 3 milliards de dollars. D’après son président Akinwumi Adesina, le but est de renforcer le secteur dans la fabrication et la distribution de vaccins anti covid 19.
Un investissement de 3 milliards de dollars a été annoncé par le président de la BAD Akinwumi Adesina pour l’industrie pharmaceutique africaine. C’est suite à une visite effectuée le 29 janvier 2022, à l’Institut Pasteur de Dakar au Sénégal. À travers cet investissement, le président de la BAD entend soutenir la production de tests rapides, de produits pharmaceutiques et de vaccins anti Covid-19. L’objectif est de mettre fin à l’inégalité dans la distribution en mettant à disposition les capacités techniques, la matière première et les infrastructures.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, l’Afrique fait face à un déficit d’environ 500 millions de doses par rapport à l’objectif mondial fixé pour fin 2021, à savoir vacciner entièrement 40 % de sa population contre le covid-19.
Les interdictions d’exportation, et les retards enregistrés dans les demandes d’approbation sont autant de raisons qui poussent la BAD à accompagner l’autoproduction en Afrique. Ceci pourrait mettre fin, progressivement et définitivement, à la dépendance vis-à-vis des instances étrangères.