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Afrique : 50 % des pays sans infrastructures modernes en 2024

En 2024, selon l’UNESCO, 50% des pays africains ne disposent pas d’infrastructures sportives aux standards internationaux, freinant le développement du sport sur le continent. Concentrées dans les zones urbaines, ces installations sont inaccessibles pour une grande fête des jeunes, surtout en milieu rural. Face à des investissements insuffisants, les experts appellent à une mobilisation croissante pour faire du sport un levier de croissance en Afrique.

Le développement du sport en Afrique fait face à de nombreux défis, dont le manque d’infrastructures. En 2024, la moitié des pays africains manque encore de stades et d’installations modernes répondant aux normes internationales, selon l’UNESCO. Selon les experts, cette situation freine la formation de talents et la tenue de compétitions. De nombreux jeunes aspirants sportifs n’ont pas accès à des infrastructures adaptées, ce qui limite leur progression et restreint les opportunités d’exprimer leur potentiel au plus haut niveau.

Amadou Gallo FALL, Président de la BALSénegal

La mauvaise répartition des infrastructures est également un obstacle majeur. En Afrique subsaharienne, la Banque africaine de développement rapporte que 70% des installations sportives sont concentrées dans les zones urbaines, laissant les zones rurales démunies. La Banque africaine de développement (BAD) souligne qu’avec une population rurale représentant 60% du continent, ce déséquilibre entrave l’inclusivité dans le sport. Cette inégalité géographique freine l’accès des jeunes en milieu rural aux équipements sportifs.

Amadou Gallo FALL, Président de la BALSénegal

En 2024, les investissements rapportent à moins de 1% du PIB dans de nombreux pays africains, selon la Fédération africaine de sport. En comparaison, les pays européens consacrent en moyenne 3% de leur PIB. Pour réduire cet écart, les experts appellent à une collaboration accrue entre gouvernements, secteur privé et partenaires internationaux pour financer et développer des infrastructures adéquates.

 Amadou Gallo FALL, Président de la BAL Sénegal

Selon les observateurs, le sport en Afrique a le potentiel de devenir un levier économique et social de premier ordre, mais cela passe par des infrastructures de qualité. L’UNICEF estime qu’une augmentation de 30% des infrastructures pourrait tripler les inscriptions dans les centres sportifs d’ici 2030. En renforçant ces installations, les pays africains peuvent non seulement promouvoir la santé et l’éducation des jeunes, mais aussi générer des opportunités économiques et améliorer leur rayonnement international.

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