Depuis sa création en 1974, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) a joué un rôle important dans la construction d’infrastructures essentielles, le financement de petites et moyennes entreprises et la promotion de l’intégration régionale en Afrique. La banque s’efforce de faciliter le flux de capitaux et d’investissements extérieurs vers l’Afrique pour stimuler la croissance économique sur le continent. Avec pour mission de promouvoir l’essor économique et social en Afrique, la banque multilatérale a notamment fourni un financement de plus de 85 milliards USD pour plusieurs projets de développement sur le continent et entend renforcer son engagement en faveur du développement durable.
Cinquante ans que la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) œuvre à la croissance du continent africain. Depuis sa création en 1974 avec pour mission de promouvoir l’essor économique et social en Afrique, la banque multilatérale a fourni un soutien financier de plus de 85 milliards USD pour environ 750 projets de développement sur le continent. L’institution financière a joué un rôle important dans la construction d’infrastructures essentielles, le financement de petites et moyennes entreprises et la promotion de l’intégration régionale. Infrastructures, énergie, climat, agriculture, industrie, santé, éducation, sont, entre autres, les domaines d’intervention de la BADEA en Afrique.
“Tout ce qui concerne l’Afrique est au centre des préoccupations de la banque. La BADEA a une stratégie, BADEA 2030, qui est parfaitement alignée avec l’Agenda 2063 de l’Union africaine mais aussi avec les Objectifs de développement durable des Nations unies. À ce titre, la banque est engagée à appuyer toute action qui est de nature à améliorer le cadre de vie, les conditions de vie et la qualité de la vie des populations africaines.”
Sidi Ould TAH, Président de la BADEA – Mauritanie
Depuis sa création, la BADEA a fourni plus de 890 subventions d’assistance technique dans 44 pays d’Afrique subsaharienne. Entre 1975 et 2020, la banque a déboursé 4 milliards USD pour financer des projets dans la sous-région. Au plus fort du covid-19 en 2020, la BADEA a alloué une enveloppe de 100 millions USD pour soutenir les efforts des pays de l’Afrique subsaharienne visant à minimiser la propagation de la pandémie. De plus, l’institution a financé plus de 200 projets routiers à travers le continent.
“Nous sommes très fiers de ce que nous avons pu faire ensemble avec les pays africains mais aussi avec tous les partenaires qui sont intéressés par le développement de l’Afrique. La BADEA continue et continuera toujours à jouer ce rôle.”
Sidi Ould TAH, Président de la BADEA – Mauritanie
La stratégie 2030 de la BADEA pour l’Afrique repose sur 4 axes principaux : infrastructures, financement du commerce et du secteur privé, développement des chaînes de valeur agricoles et appui aux PME, avec un accent particulier sur l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes. La banque s’efforce de faciliter et de catalyser le flux de capitaux et d’investissements extérieurs vers l’Afrique. Au cours des prochaines années, la BADEA compte redoubler d’efforts pour augmenter le volume de financement en Afrique.
“Au niveau de la BADEA, nous sommes engagés à travailler avec toutes les parties prenantes. La BADEA compte redoubler d’efforts au cours des prochaines années pour réellement augmenter le volume de financement accordé à ces questions. Nous sommes déjà très avancés sur des propositions de financement en partenariat avec un certain nombre d’acteurs sur le continent.”
Sidi Ould TAH, Président de la BADEA – Mauritanie
Considérant l’Afrique comme la meilleure destination d’investissement au monde, la BADEA entend renforcer son engagement en faveur du développement durable, de l’intégration régionale et de la résilience face aux changements climatiques sur le continent. Pour rappel, la BADEA est une institution financée par les États membres de la Ligue des États Arabes (LEA), signataires de l’accord portant création de la Banque le 18 février 1974. Elle vise à soutenir la coopération économique, financière et technique entre les régions arabe et africaine.