Premier investisseur intra-africain, le Maroc envisage de saisir toutes les opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine. Le Maroc a mis en place une politique d’harmonisation de ses accords commerciaux, notamment avec les Etats-Unis, un marché d’une valeur de près de 1000 millions d’euros en 2021.
Le Maroc, signataire de l’accord sur la Zone de libre-échange continental africaine, nourrit un projet global du commerce international à l’échelle de l’Afrique. Le Royaume chérifien croit aux capacités de développement et d’intégration portées par ce projet intra-africain qui vise notamment à lever progressivement, jusqu’à disparition complète des barrières douanières sur le continent d’ici 15 ans. Opportunité d’accroître ainsi les investissements marocains en Afrique.
“Le Maroc est aussi une vision africaine, qui a une vision de co-développement, qui a une vision d’intégration forte, avec une coopération gagnant-gagnant avec un engagement profond et avec une confiance profonde dans l’écosystème africain. Et, en fonction des années, le Maroc est tantôt le premier, tantôt le deuxième investisseur africain en Afrique”
Ryad MEZZOUR, Ministre de l’Industrie et du Commerce – Maroc
Le Maroc est dans une logique d’ouverture de marché. Seule Nation africaine à bénéficier d’un accord exclusif de libre-échange avec les Etats-unis, le pays voit, au-delà du déficit de la balance commerciale, les avantages offerts par la taille du marché américain d’une valeur de près de 1000 millions d’euros en 2021.
“Bien évidemment avec une valorisation cumulée, avec un taux d’intégration cumulé entre le taux d’intégration au niveau marocain et le taux d’intégration au niveau des pays africains, nous pouvons accéder à ces marchés avec des conditions préférentielles tarifaires. Donc ces accords permettent l’ouverture du marché américain si tant est qu’il y ait un cumul de valeur ajoutée entre un pays africain et le Maroc”
Ryad MEZZOUR, Ministre de l’Industrie et du Commerce – Maroc
Le Royaume marocain est lié par quatre accords de libre-échange commerciaux. Une diversification de partenaires économiques dont les effets sont perceptibles sur le tissu industriel du pays. Le Maroc a mis en place une politique d’harmonisation de ses accords commerciaux alors qu’il prévoit des investissements 34 milliards de dirhams dans les industries textile, électrique et métallurgique entre autres.