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Afrique : capitaliser la jeunesse pour stimuler le développement des industries culturelles

Afrique : capitaliser la jeunesse pour stimuler le développement des industries culturelles

Si la jeunesse du continent africain est une solution pour son émergence, elle est aussi source d’inquiétude pour les pouvoirs publics à cause notamment du manque d’emplois. Pour les dirigeants d’Afreximbank, la banque africaine d’import export, l’une des solutions consiste à investir dans les initiatives entrepreneuriales.

L’extrême jeunesse de la population africaine est un atout en vue de l’atteinte de ses objectifs de développement. Mais cela pourrait se révéler un danger à cause notamment du sous emploi, défi des pouvoirs publics africains. Sur ses 1,5 milliards de personnes, le continent compte plus de 400 millions de jeunes âgés de 15 à 35 ans; une population riche de ses initiatives entrepreneuriales; plus de 26% des femmes en âge de travailler en Afrique, par exemple, se lancent dans l’entrepreneuriat. Mais les difficultés d’accès au financement sont des obstacles majeures à la contribution du capital humain africain, à son développement. Une situation préoccupante pour les dirigeants de la la banque africaine d’import export, Afreximbank

“La première chose que l’on vous dira, c’est que l’Afrique a la population la plus jeune du monde. Mais nous avons reconnu à Afreximbank que cela peut être un atout, mais aussi un défi. Bien qu’à chaque fois que nous en parlons, nous supposons que le fait d’avoir beaucoup d’enfants et de jeunes partout nous amènera immédiatement à l’eldorado que nous recherchons, mais cela peut aussi constituer des difficultés.”

Benedict Oramah, Président d’Afreximbank, Nigéria

Capitaliser l’atout de la jeunesse africaine exige un accroissement des investissements dans les facteurs de développement économique et social, afin d’améliorer l’indice de développement des pays africains; tout en mettant un accent sur les facilitations de crédit pour les startups. L’une des solutions se trouve dans le programme de l’institution bancaire, le CANEX. Un programme mis en place pour soutenir les projets dans les industries créatives par le financement mais aussi par la formation ou le renforcement des capacités, autant qu’il ambitionne de connecter les industries créatives et culturelles africaines par un réseautage.

“Dans le cadre du programme Creative Africa Nexus, nous couvrons tous les aspects de l’industrie créative, du sport à la mode en passant par la musique, le cinéma et même l’art culinaire, etc. Nous disposons également d’un fonds pour le développement en Afrique. Ce fonds comporte désormais un volet de capital-risque. Cet élément est destiné à soutenir les startups, à nous aider à soutenir le programme d’accélération que nous lançons pour nous assurer que les entreprises qui se développent sont soutenues, car nous savons qu’elles sont risquées mais qu’elles ont besoin de capital.” 

Benedict Oramah, Président d’Afreximbank, Nigéria

En 2022, Afreximbank a lancé,avec Trace, une chaîne de télévision culturelle, lors du CANEX WKND, Académia: une formation en ligne avec près de 130 cours et dédiée à la formation professionnelle. 412 millions de dollars en partenariats de financement avaient été conclus au cours de l’événement.

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