Dans l’objectif de lutter contre l’inflation qui risque de créer une crise de la dette au Ghana, la Banque centrale a relevé ses taux de 250 points de base, à 17%, soit la plus forte hausse jamais faite. En février 2022, les prix ont grimpé de 15,7% par rapport à février 2021, le taux le plus élevé depuis 2016. L’inflation touche tous les produits de première nécessité entraînant la dépréciation de la monnaie locale. A noter que la hausse des prix des céréales date d’avant la guerre en Ukraine, alors que le Ghana importe près du quart de son blé de Russie, selon l’Observatoire de la complexité économique.