Le continent africain fait face à des défis financiers majeurs qui entravent son développement économique. Face à une croissance insuffisante, une dette publique croissante et une inclusion financière limitée, quelles sont les initiatives mises en place par les institutions bancaires et les marchés boursiers africains pour surmonter ces obstacles ? Explorons des projets innovants visant à alléger le poids de la dette et à libérer des ressources essentielles pour le développement du continent.
Le développement économique de l’Afrique est entravé par des défis financiers majeurs, notamment une croissance insuffisante, une dette publique croissante et une inclusion financière limitée. Face à ces défis, les institutions bancaires jouent un rôle crucial. Des initiatives innovantes émergent pour alléger le poids de la dette et libérer des ressources pour le développement du continent. Les banques traditionnelles ainsi que les bourses africaines tentent de diversifier les sources de financement.
“Le premier pilier, c’est ce que nous appelons global Trad Bank, qui est un pilier qui nous permet aujourd’hui d’être la banque des banques en Afrique. On a parlé depuis le matin, du niveau des risques des institutions financières internationales qui part du continent. Ce que la Banque africaine d’import export fait, c’est qu’elle apporte aux banques africaines cette ouverture à l’international à travers les opérations de correspondance bancaire. Et à ce titre là, nous travaillons aujourd’hui avec plus de 200 banques sur le continent. Notre objectif, c’est de collaborer avec 500 banques à l’horizon 2026.”
JEAN ARSÈNE YERIMA, Directeur régional des opérations, Afreximbank – Cameroun
L’essor des économies africaines, défis majeur du développement du continent, reste encore en dessous de la moyenne selon les experts, notamment dans la zone UEMOA avec un déficit situé à environ 26%. Des marchés boursiers proposent des initiatives à mettre en place.
“Je pense que la démarche qui devrait amener les entrepreneurs africains, nos Etats etc à mettre l’accent sur les projets, leur rentabilité, les cash flow que ces projets peuvent générer. Cette démarche est beaucoup plus importante que le financement parce qu’une fois qu’on a prouvé que les projets sont intéressants, rentables, avec le cash flow nécessaire, on trouve toujours le financement, que ce soit localement ou que ce soit un financement venant de l’extérieur.”
EDOH KOSSI AMENOUNVE, DG de la Bourse régionale des valeurs mobilières – Côte d’Ivoire
Par ailleurs, pour l’Afrique qui ne capte que 3% des investissements mondiaux dans l’énergie, des initiatives comme la création de la Banque Africaine de l’Énergie visant un capital initial de 5 milliards de dollars devrait également pallier au déficit de financement du développement économique du continent, à travers le financement de projets liés aux combustibles fossiles tels que le pétrole et le gaz.