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Afrique : des militants en faveur de l’inclusion des partis politiques et du respect constitutionnel

Renversements démocratiques et coup d’états intempestifs sont devenus monnaie courante en Afrique. Entre 2020 et 2023, neuf coups d’État ont été enregistrés avec six pour la seule zone ouest africaine. Des changements anticonstitutionnels qui mettent à mal les efforts des États dans la stabilité d’une gouvernance démocratique. Même si la gouvernance militarisée est actuellement l’un des maux qui dégrade l’effectivité de la démocratie, il n’en demeure pas moins que plusieurs points restent à dissiper pour un retour véritable à un système démocratique en Afrique.

La démocratie qui était jusqu’ici le système de gouvernance par excellence en Afrique est en déclin. Au cours de la dernière décennie, la gestion gouvernementale par la voie démocratique s’est amenuisée sur le continent. Coups d’état, guerre interne, terrorisme ont pris le dessus sur l’identité de plusieurs pays notamment en Afrique de l’Ouest,  en Afrique de l’Est et en Afrique Centrale. Fort de l’impact des changements anticonstitutionnels, l’Union Africaine appuyé par la CEDEAO milite pour l’inclusion des partis politiques et l’apport  de ressources financières pour sauvegarder la démocratie en Afrique.

Le renforcement des institutions nationales nécessite une approche à plusieurs volets : Il s’agit du soutien au développement des capacités y compris une formation appropriée aux réformes juridiques, et dans certains cas, un soutien budgétaire aux activités opérationnelles et aussi un engagement solide avec les partis politiques qui sont les faiseurs de roi et de reine mais qui sont souvent niés et marginalisés.

Dr. Linda Darkwa, Coordinatrice du programme Formation pour la PaixGhana

Entre 2020 et 2023, 9 coups d’État militaires ont noirci la gouvernance africaine notamment au Mali, en Guinée, au Burkina Faso, au Tchad, au Soudan, au Niger et au Gabon. Des coups d’Etat enregistrés dans un contexte de mépris généralisé des libertés politiques et civiles, associé à des difficultés économiques croissantes et à une aggravation de l’insécurité touchant principalement la jeunesse qui représente 60% des habitants du continent. Pour promouvoir les acquis démocratiques, les acteurs politiques insistent sur le rôle positif des jeunes dans la paix et la sécurité.

Le rôle de la formation spécialisée en matière de sécurité et d’intelligence pour les jeunes n’est pas seulement un investissement dans leurs compétences  mais c’est surtout un témoignage du rôle central de la jeunesse dans la sauvegarde des valeurs démocratiques

Khouloud Baghouri, Ambassadeur de la Jeunesse de l’UA pour la Paix – Afrique du Nord Tunisie

Au-delà de la cause militaire, les activistes de la paix interpellent les Etats sur la tenue des élections, le respect de la constitution qui mal géré constitue une entrave à la démocratie. Comme l’indique Janah Ncube, Directrice générale adjointe de Crisis Action, il est indispensable de se questionner sur le droit à une gouvernance démocratique pour le peuple africain.

Pour moi, ce n’est pas seulement les acteurs militaires ou armés qui sont un problème à la gouvernance démocratique des peuples africains. Je ne peux encourager cela mais ces actions bien que des fléaux contribuent aussi à protéger les constitutions des élus au pouvoir.

Janah Ncube, Directrice générale adjointe de Crisis ActionZimbabwe

Pour Bankole Adeoye, commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, l’Afrique doit s’unir pour contester l’état de régression démocratique. Et pour y arriver, il est nécessaire d’intégrer tous les acteurs car le déclin de la démocratie affecte toutes les couches sociales.

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