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Afrique : des partenariats multilatéraux pour relever le défi de la cuisson propre

 C’est un engagement financier sans précédent qui a été pris par différents dirigeants du monde pour lutter contre la crise des combustibles de cuisine polluants, qui fait silencieusement des millions de victimes en Afrique. En effet, 2,2 milliards de dollars américains ont été promis par près de 60 pays ainsi que des entreprises et des institutions de développement lors du premier sommet de haut niveau sur la cuisson propre en Afrique, qui s’est tenu à Paris le 14 mai 2024. Le manque d’accès à une cuisine propre touche plus de deux milliards de personnes dans le monde, dont plus de la moitié en Afrique.

2,2 milliards de dollars, c’est la somme promise par les pays, les entreprises et des institutions de développement pour lutter contre la cuisson impropre en Afrique, lors du premier sommet sur la cuisson propre en Afrique qui s’est tenu à Paris le 14 mai 2024. C’est la première fois qu’un montant aussi important est consacré à l’énergie de cuisson propre lors d’une seule réunion. Sur un continent où quatre personnes sur cinq cuisinent encore sur des feux ouverts, 2024 pourrait marquer un tournant pour les femmes africaines en particulier, qui assument la plus grande partie de ce fardeau.

“Je me souviens qu’il y a quelques années, lorsque nous discutions du secteur de la cuisson propre au Ghana et de la manière de le faire progresser, la question était de savoir où il allait se situer. Il s’agit d’une question de santé, d’éducation, de genre, d’action climatique et d’autonomisation. Nous avons donc dû réunir tous les ministres de ces secteurs pour mettre en place une stratégie nationale de cuisson propre, car chacune de leurs politiques avait un impact sur ce sujet, et c’est ainsi que nous avons pu réussir.”

Hajia Samira Bawumia, Deuxième dame Ghana

Avec 40% des énergies propres de cuisson, le Ghana occupe la première place en Afrique de l’ouest et la troisième place en Afrique subsaharienne. Des pays font des efforts mais ils ne font pas de taille par rapport aux conséquences de la cuisson impropre selon des experts en la matière. Et pour atteindre l’objectif d’assurer une cuisson propre pour tous d’ici 2030, la seule solution possible est de forger des partenariats multilatéraux pour relever ce défi dans toute son urgence.

“Si vous vous souvenez bien, au cours des deux ou trois dernières années, les vaccins covid-19 ont été distribués et diffusés dans les zones rurales et urbaines du monde entier. Comment cela a-t-il été possible ? Grâce à la collaboration entre les organismes donateurs, les gouvernements et les fabricants de produits pharmaceutiques. Une telle collaboration croisée entre toutes les parties prenantes dans le cadre de cette industrie a permis d’atteindre cet objectif. Je pense que cela est dû à l’urgence que représentait le virus de covid-19 à l’époque. Et je pense que la même urgence peut s’appliquer aux solutions énergétiques de cuisson propre que nous proposons aujourd’hui”

Ijeoma Isichei, Responsable du Développement commercial, Sahara GroupNigeria

Le manque d’accès à une cuisson propre touche plus de deux milliards de personnes dans le monde, dont plus de la moitié en Afrique. Ils dépendent souvent de feux ouverts et de fourneaux rudimentaires, alimentés par du charbon de bois, du bois, des déchets agricoles et des excréments d’animaux.

Parmi les défis majeurs auxquels est confrontée la cuisson propre en Afrique figurent le manque d’accès à des solutions adéquates, abordables et durables et le manque d’attention au niveau mondial pour ce problème même si une solution semble se dessiner pour ce dernier défi.

Nous approuvons donc la déclaration sur la cuisson propre proposée par l’Agence internationale de l’énergie, mais nous voulons aller plus loin en tant que président en exercice du G20. Le Brésil propose que les pays membres du G20 renouvellent leur engagement à promouvoir l’accès universel à la cuisson propre par le biais d’investissements politiques et de partenariats.

Joaquim Silva, Ambassadeur du Représentant permanent adjoint auprès des organisations économiques internationales, OCDE Brésil

L’Agence internationale de l’énergie définit la cuisson propre comme « l’accès à des combustibles et fourneaux de cuisson et de chauffage plus sûrs et plus durables que les fourneaux traditionnels à la biomasse. L’utilisation des énergies pour la cuisson propre pourrait permettre de réduire le nombre de décès dus aux maladies liées à la fumée. La pollution de l’air domestique est à l’origine de plus de 4 millions de décès chaque année. C’est plus que les décès dus au paludisme, à la tuberculose et au VIH/Sida réunis. 

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