Comment venir à bout du terrorisme au Sahel ? C’est l’une des questions qui a réuni plusieurs décideurs les 6 et 7 décembre, au forum international de Dakar sur la sécurité et la paix. Pour certains dirigeants, la solution doit être multidimensionnelle et doit tenir compte en plus des aspects politique et militaire, des enjeux et défis socio-économique. La diversification des partenaires a été de nouveau évoquée.
400 millions d’euros, c’est la somme que les pays du G5 sahel espèrent avoir pour renforcer la lutte contre le terrorisme. Malheureusement, cette aide financière tarde à se concrétiser ce qui multiplie davantage les assauts des terroristes. Les forces armées sahéliennes étant dans l’incapacité matérielle de faire complètement face aux groupes armés. Au forum de Dakar, qui s’est tenu les 6 et 7 décembre, les dirigeants des zones majoritairement touchés ont plaidé à nouveau pour une aide financière complète.
Les actions militaires menées jusque-là n’ont pas permis d’éradiquer le terrorisme. Pour les pays du Sahel, une réponse économique et sociale doit être aussi apportée en plus de la réponse militaire. Ces derniers comptent dans un avenir proche diversifier leurs partenaires pour espérer en venir à bout du fléau.
Depuis janvier 2021, plus de 2000 victimes ont été enregistrées dans le sahel, d’après l’ONU. Le terrorisme fini aussi par s’étendre et menacer la stabilité d’autres pays de la région, déjà fragilisée par la pandémie de covid-19.
