Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a exhorté le 02 juin 2024, les partis politiques à travailler ensemble dans l’intérêt public après le résultat des élections. Après avoir perdu sa majorité, l’ANC au pouvoir, devra pour la première fois s’entendre avec plusieurs autres partis politiques pour co-gouverner et réélire Ramaphosa pour un second mandat.
Après le revers historique du Congrès national africain (ANC) au pouvoir, le président Cyril Ramaphosa a exhorté le 02 juin 2024, les dirigeants des partis sud-africains à surmonter leurs divergences et à trouver un terrain d’entente pour former le premier gouvernement de coalition nationale de sa jeune démocratie.
“A l’issue de ces élections, les populations sud africaines attendent de leurs leaders qu’ils puissent travailler main dans la main afin de répondre à leurs besoins. Ils espèrent que les partis pour lesquels ils ont voté puissent trouver un terrain d’entente en faisant fi de leurs différences, tout en agissant et en travaillant ensemble pour le bien de tous.”
Cyril Ramaphosa, Président de la République – Afrique du Sud
Le nouveau parlement doit se réunir d’ici deux semaines et sa première tâche sera d’élire un président pour former un nouveau gouvernement. Sans majorité, l’ANC devra pour la première fois depuis 1994 s’entendre sur une coalition avec un ou plusieurs autres partis pour co-gouverner et réélire Cyril Ramaphosa pour un second mandat. Les élections nationales en Afrique du Sud déterminent le nombre de sièges que chaque parti obtient au Parlement et les législateurs élisent le président plus tard.
“Une élection libre, claire et équitable représente une victoire pour notre démocratie sud-africaine. Elle représente également une victoire pour notre ordre constitutionnel et beaucoup plus importante pour tous les citoyens d’Afrique du sud.”
Cyril Ramaphosa, Président de la République – Afrique du Sud
Comme prévu, le Congrès national africain (ANC) a perdu sa domination électorale en Afrique du Sud après 30 ans. Sa part des voix est passée de 57,5 % en 2019 à 39,7%, et il ne détient désormais que 159 sièges sur 400 à l’Assemblée nationale, soit une baisse de 71%. Mais il reste le plus grand parti et la plus grande force politique du pays.