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Afrique du Sud/présidentielle : Jacob Zuma conteste le rejet de sa candidature

Afrique du Sud/présidentielle : Jacob Zuma conteste le rejet de sa candidature

Jacob Zuma, président du parti politique uMkhonto weSizwe (MK), conteste son exclusion de la course à la présidentielle du 29 mai 2024 en Afrique du Sud . Devant l’entrée de la Haute Cour de justice de Johannesburg le 8 avril, des centaines de partisans du parti MK ont manifesté leur soutien à l’ancien président sud-africain dans sa requête au tribunal électoral contre la Commission électorale indépendante. En vue des prochaines élections générales, le parti de Jacob Zuma négocie des alliances avec l’Inkatha Freedom Party (IFP), parti nationaliste zoulou traditionaliste, et le parti économique Freedom Fighters (EFF) de Julius Malema. La décision du tribunal dans le contentieux opposant Jacob Zuma et le parti MK à la commission électorale sud-africaine est attendue le 9 avril 2024.

Jacob Zuma, président du tout jeune parti politique uMkhonto weSizwe conteste son exclusion de la course à la présidentielle du 29 mai 2024 en Afrique du Sud. Le 8 avril 2024, le tribunal électoral siégeant à la Haute Cour de Johannesburg a entendu l’appel de l’ancien chef d’Etat contre la décision de la Commission électorale indépendante sud-africaine. La disqualification de la candidature de Jacob Zuma est, selon son parti et ses avocats, une violation de ses droits politiques. 

“Nous invoquons l’article 19 de la Constitution qui établit le droit de vote des personnes qui soutiennent ce parti et le président Zuma, car ils n’auront pas le droit de choisir d’être représentés par les personnes de leur choix”.

Dali Mpofu, AvocatAfrique du Sud

Devant la grille du Palais de justice, des centaines de partisans du parti MK ont montré leur soutien à l’ancien président sud-africain. Pour des observateurs, la réhabilitation de Jacob Zuma, 81 ans,  dans ses droits civiques représente un enjeu important lors de la présidentielle à venir. Alors que la majorité présidentielle juge vain le recours du candidat du parti MK, la formation politique affirme répondre à un appel du peuple.

“La volonté du peuple, comme nous l’avons toujours dit, prévaudra. C’est le peuple qui veut que le président Zuma dirige ce pays et nous écoutons le peuple. Ce ne sont pas les membres ou les dirigeants du MK qui ont pris cette décision, ce n’est donc pas un acte de désespoir. C’est simplement la réalité de la situation sur le terrain”.

Nhlamulo Ndhlela, Porte-parole du parti MKAfrique du Sud

Condamné à 15 mois d’emprisonnement pour outrage à la Cour en 2021, Jacob Zuma a bénéficié d’une remise de peine en août de la même année, deux mois après la mise en application de la sentence. L’article 47 alinéa 1 de la Constitution du pays utilisé par l’organe électoral pour rejeter la candidature de Jacob Zuma n’est pas valable, ont argumenté ses avocats.  Plus de 27 millions de Sud-Africains se rendront aux urnes en mai 2024. En vue des prochaines élections générales, le parti de Jacob Zuma négocie des alliances avec l’Inkatha Freedom Party (IFP), un parti nationaliste zoulou traditionaliste et le parti économique Freedom Fighters (EFF) de Julius Malema.

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