L’Afrique a pour ambition de se lancer dans la production pharmaceutique de médicaments et de vaccins aussi bien pour ses nations que pour le monde entier. Pour ce faire, la CEA estime qu’il faudra catalyser des investissements substantiels afin d’augmenter considérablement l’accès aux produits, soins et équipements de santé vitaux en Afrique. Ceci à l’occasion du Sommet de l’investissement en Afrique pour la Santé en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
L’Afrique perd 250 millions d’enfants par an à cause du fardeau des maladies. Celles-ci peuvent être évitées grâce à des vaccins. Vu l’insuffisance de la production pharmaceutique locale, le coût annuel d’importation de médicaments pour le continent s’élevait à 20 milliards de dollars en 2018 selon le secrétariat exécutif de la commission économique pour l’Afrique CEA. Par ailleurs, la crise sanitaire du coronavirus doit pousser l’Afrique à produire lui-même ses vaccins.
La santé de l’Afrique a été tributaire à l’appui extérieur à en croire les autorités et spécialistes. Pour pallier cela, l’Afrique devrait fabriquer des médicaments et vaccins rien qu’avec de nouveaux investissements. À cet effet, le CEA envisage de mettre en pratique des idées afin de parvenir à accroître la production de médicaments notamment à travers la mise en place de la ZLECAF.
Investir dans le secteur sanitaire africain, dans le but de sauver des vies, créer de l’emploi, réaliser des bénéfices… C’est à cet effet que le Sommet de l’investissement sur la santé en Afrique a été convoqué. Ainsi, l’Afrique se réunit et s’adresse au monde entier dans le but de relever les défis sanitaires auxquels fait face le continent en misant sur des solutions africaines.