Le 17 septembre 2024, le Mali a été secoué par des attaques terroristes ciblant l’école de gendarmerie de Faladié, en périphérie de Bamako, ainsi que l’aéroport international de Sénou. Via un communiqué publié mercredi 18 septembre 2024, la Commission de la CEDEAO a condamné ces attaques tout en rappelant sa ferme volonté de condamner toute attaque terroriste qui pourrait mettre en péril la paix et la sécurité dans la sous-région Ouest africaine.
Alors que le Mali a rompu avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) depuis janvier 2024, l’organisation sous régionale a rapidement réagi en condamnant fermement les attaques djihadistes à Bamako au Mali, ciblant simultanément l’école de gendarmerie de Faladié, en périphérie de Bamako, et l’aéroport international de Sénou. Ces actes de violence intervenus mardi 17 septembre 2024, qui ont fait des victimes notamment parmi les élèves gendarmes et de nombreux dégâts matériels ont été revendiqués par le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM).
La CEDEAO présente ses sincères condoléances au gouvernement et au peuple de la République du Mali, ainsi qu’aux familles des victimes. La CEDEAO souhaite réitérer son engagement en faveur de toute initiative visant à œuvrer pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région.
CEDEAO – Communiqué
L’état-major des Armées maliennes a assuré avoir le contrôle de la situation suite aux ratissages menés. Pour le moment, aucun bilan humain n’a été officiellement communiqué par les autorités maliennes. Ces actes de violence soulèvent de vives inquiétudes quant à la sécurité dans la région de l’Afrique de l’Ouest.
Il y a eu des tentatives d’infiltration un peu complexe au niveau de l’école de gendarmerie. Et depuis les premiers coups de feu, on a déployé des forces et à l’heure où je vous parle, depuis les premières heures, la situation est sous contrôle.
Général de Division Oumar Diarra, Chef d’État-major des Armées – Mali
Cette nouvelle attaque vient s’ajouter à une série d’actes de violence qui continuent de déstabiliser le Mali, confronté à des menaces sécuritaires depuis 2012. En outre, la capitale malienne avait été préservée de la violence depuis les dernières attaques djihadiste de novemre 2015 contre un hôtel et le camp d’entraînement militaire de l’Union européenne en mars 2016.