L’innovation technologique est un moteur essentiel de l’inclusion sociale. Elle offre des opportunités cruciales aux populations marginalisées. Grâce aux plateformes d’apprentissage en ligne, l’éducation devient plus accessible, même dans les zones les plus reculées. De même, les technologies de santé connectée permettent un suivi médical à distance, réduisant ainsi les inégalités en matière de soins. Enfin, des avancées comme les applications d’insertion professionnelle facilitent considérablement l’accès à l’emploi pour les groupes sous-représentés.
L’innovation technologique est essentielle pour favoriser l’inclusion sociale en offrant des opportunités aux populations marginalisées. Grâce à des outils tels que les plateformes d’apprentissage en ligne, l’éducation devient plus accessible, même dans les régions éloignées. De plus, les technologies de santé connectée permettent un suivi médical à distance, ce qui contribue à réduire les inégalités en matière de soins de santé. Enfin, des avancées comme les applications d’insertion professionnelle facilitent l’accès à l’emploi pour les groupes sous-représentés.
“Notre stratégie de transformation digitale a trois piliers. Et pour chacun des piliers, il y a trois programmes. Donc le premier pilier, c’est qu’on s’est dit, enfin, lorsqu’on parle de transformation digitale, il faut des fondamentaux. Et les fondamentaux, il y a trois fondamentaux. Le premier, c’est les infrastructures. Il n’y a pas, vous imaginez bien, d’intelligence artificielle sans connectivité ou bien sans électricité, d’ailleurs, sans datacenter. Donc il y a le premier programme lorsqu’on parle, et on veut être sérieux en termes de transformation numérique, c’est la disponibilité des infrastructures”
Cina Lawson, Ministre de l’Économie numérique et de la Transformation digitale – Togo
La Banque mondiale a accordé 100 millions USD au Togo en 2024 pour sa transformation numérique, visant à améliorer l’accès à l’internet haut débit et à renforcer les compétences technologiques. Le projet connectera 8000 institutions publiques. Il est crucial d’assurer l’accessibilité universelle et l’inclusion numérique, notamment via l’IA pour les personnes handicapées, pour bâtir un monde plus juste et équitable.
“ Comment gouverner ce que nous ne possédons pas ? Comment gouverner ce que nous ne produisons pas ? Ce sont là des questions essentielles que les États africains doivent se poser de plus en plus, jusqu’à obtenir des résultats concrets et durables concernant l’intelligence artificielle.”
Naomi Mwelu Kilungu, Fondatrice de l’AI for Peace Africa – Kenya
La Banque mondiale a lancé le Programme de Transformation Numérique pour l’Afrique de l’Est et Australe (DATEA), visant à démocratiser l’accès et l’usage des services numériques pour plus de 180 millions de personnes d’ici 2032. Malgré le potentiel de la numérisation pour la croissance économique et la lutte contre la pauvreté, cette région est la plus lente au monde en progression numérique : en 2023, seulement 64 % ont accès au haut débit et 24 % utilisent internet, révélant un écart numérique significatif.
“L’intelligence artificielle est une puissance d’inférence, ce qui veut dire que c’est un outil que nous pouvons utiliser de la meilleure façon possible comme nous pouvons l’utiliser différemment. C’est-à-dire qu’il y a une puissance d’inférence qui nous permet d’utiliser la puissance d’inférence Donc, l’encadrement est dans ce cas-là, et notamment l’encadrement éthique, et c’est ce qui nous permettra, justement, de bénéficier des opportunités ou de conduire l’intelligence artificielle de façon erronée.”
Saida Belouali, Professeur d’éthique appliquée et d’éthique de l’IA – Maroc
En Afrique subsaharienne, la parité numérique a bondi de 10% en dix ans pour atteindre 60%. L’Ouganda est le leader régional, passant de 41,7% en 2013 à 76,1% en 2023 grâce à des programmes d’inclusion numérique des femmes. L’intégration des technologies et acteurs sociaux est cruciale pour l’autonomie et l’efficacité, mais doit gérer les risques de fracture numérique et de déshumanisation. Une approche coordonnée (formation, adaptation des systèmes, prise en compte des impacts sociaux, culturels et éthiques) est nécessaire pour une société inclusive, exigeant une vision stratégique et un engagement fort.
