Africa24 TV

Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp

Afrique : la protection des droits de l’homme, une priorités pour les Etats

Le développement du continent africain passe aussi par la question des droits et libertés de ses populations. Les Etats et les acteurs de la société civile travaillent à cet effet et l’Union Africaine se donne le challenge d’y veiller à travers la commission des droits de l’homme et des peuples.

En Afrique, la question des droits et liberté des populations, sont l’une des préoccupations majeures des Etats et gouvernements africains. Dans nombre de pays du continent, les populations sont régulièrement la cible des violences de toutes sortes et autres injustices dont des incarcérations sans condamnations, la difficulté d’accès à l’emploi, au logement ou même à des soins de santé de qualité. Face à cette situation, les États développent des stratégies et programmes pour améliorer les conditions de vie des populations africaines. 

“Nous ne pouvons pas prétendre être un pays qui respecte les droits de l’homme si nous ne faisons pas tout ce qui est en notre pouvoir et dans la mesure de nos ressources pour veiller à ce que tous les individus aient accès au travail et aux opportunités économiques, et mènent une vie confortable et sereine » ; à ce que tous les individus aient accès à la terre, au logement, à la nourriture, à l’eau, aux soins de santé et à l’éducation.” 

Cyril Ramaphosa, Président de la république _ Afrique du Sud

En Afrique, la question du respect des droits fondamentaux est pour les Etats et la société civile essentiel à la sécurité et au développement durable du continent. Seulement les acteurs de la société civile et les institutions étatiques et panafricaines sont confrontés à des difficultés liés notamment au processus de validation des dénonciations, ou encore aux interventions aveugles ou tardives. Une situation parfois à l’origine de certaines dérives observées en matière de protection des droits de l’homme sur le continent. 

Les acteurs de la société civile interpellent souvent le gouvernement, mais il ne répond pas ou n’écoute pas. Mais si vous trouvez un moyen de partager les informations sur les questions de droits de l’homme avec la commission et que la commission répond à l’État, cela est parfois pris plus au sérieux.

Seidu Swaray, Directeur exécutif de l’Association libérienne des services psychosociaux

L’Union Africaine, à travers la Commission africaine des droits de l’homme et la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples se donne pour challenge d’améliorer la situation des droits de l’homme sur le continent à travers divers programmes et processus. Il s’agit entre autres de la présentation des rapports périodiques sur la situation dans chaque Etat partie, des visites pays, ou encore le suivi de la mise en œuvre des recommandations adoptées par l’institution panafricaine pour une meilleure protection des droits de l’homme. Des actions qui concourent à faire évoluer le cadre et le niveau de mise en œuvre de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples mais qui demeurent sujets à des obstacles parmi lesquels le principe de souveraineté des Etats.

“Comme principal obstacle, nous avons parfois du mal à voir et à évaluer la mise en œuvre de ces recommandations finales. Également les visites pays sont confrontées à la souveraineté des Etats dans la mesure où ces visites pays sont liées à l’autorisation des Etats . Nous ne pouvons pas nous rendre dans un pays sans l’autorisation de l’Etat”.

Maya Sahli-Fadel, Vice président de la commission des droits de l’homme et des peuplesAlgérie

La Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, principal instrument relatif aux droits de l’homme dont dispose le continent, a été adoptée en 1981 par l’organisme qui a précédé l’Union africaine, l’Organisation de l’unité africaine. A date, on dénombre 54 Etats partie à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

Agenda

logo Africa24tv

CONTACTEZ NOUS

xxxxxxx@yyy.com