Malgré des efforts financiers remarquables, l’Afrique peine à relever le défis infrastructurel auquel il fait face ne consacrant que 4% de son pib aux infrastructures et se retrouve encore dépendant de l’aide internationale. Pour affirmer une économie indépendante, les dirigeants africains ont opté pour la création de certaines structures financières propres à l’Afrique, le développement des infrastructures déjà créé pour une meilleure rentabilisation.
Selon la Banque Africaine de Développement (BAD), l’Afrique n’investit que 4% de son produit intérieur brut (PIB) en infrastructures. Aussi dans sa Stratégie 2013-2022 qui fait du développement des infrastructures l’une de ses cinq priorités opérationnelles, l’institution estime que l’Afrique a encore des besoins massifs en infrastructure.
Il y a sur notre côte sud un certain nombre d’aménagements qui ont été faits pour retarder la désertification de ce sud malgache. Il y a bien sûr la mise en oeuvre d’un aqueduc qui va acheminer l’eau vers les population du sud à partir d’un grand fleuve dans le sud et puis il y a une initiative extrêmement intéressante qui a été prise au niveau industrielle : c’est la création d’une usine du nom : NUTRISUD, qui va apporter des compléments alimentaires à nos populations du sud.
Patrick RAJOELINA, Ministre des Affaires Étrangères – Madagascar
Pour un développement rapide, l’Afrique doit s’industrialiser. Or pour son industrialisation l’Afrique nécessite des investissements financiers. Malgré les efforts effectués dans ce sens à travers les institutions panafricaines, l’Afrique reste dépendante de l’aide internationale.
Comment l’Afrique peut-elle mobiliser des financements pour la réalisation de ses infrastructures qui sont indispensables au développement? Nous serons certainement obligés de passer par la mise en place des banques centrales africaines, des banques d’investissements pour l’Afrique. Certes, on dira qu’on a la Banque Africaine de Développement, mais cela n’est pas suffisant.
Denis Sassou Nguesso, Président de la république – Congo
La mise en place d’établissements bancaires va donc garantir la création d’infrastructures pour un développement plus inclusif de l’Afrique. C’est dans ce sens que le Maroc a développé plusieurs infrastructures pour son développement.
L’Afrique à besoin d’investissements importants, mais l’Afrique a aussi besoin de rentabiliser ces investissements. Le développement de ces infrastructures est un préalable important à la réalisation de la Zlecaf. Le Maroc, pour sa part au niveau national est le pays qui a développé le plus d’autoroutes, le port de Tanger Med, le TGV… Au Maroc, Sa Majesté Mohamed VI a investi énormément dans l’infrastructure comme élément important pour le développement économique et l’attraction des investissements étrangers.
Nasser Bourita, Ministre des Affaires étrangères – Maroc
Les infrastructures constituent le soubassement du développement.Cependant, l’industrialisation de l’Afrique est freinée par l’insuffisance d’infrastructures productives dans plusieurs domaines notamment alimentaire, hydroélectrique, transports, les changements climatiques. Ainsi, avec plus d’infrastructures, les pays africains devraient prospérer et accentuer le développement du continent