Africa24 TV

Afrique : Le président Goïta reçoit les chefs d’état-major des pays de l’AES

Afrique : Le président Goïta reçoit les chefs d'état-major des pays de l’AES

Le Président de Transition malien, Assimi GOÏTA, Président en exercice de la Confédération des États du Sahel,  a reçu en audience, mercredi 6 novembre 2024, les Chefs d’État-Major général des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).  Cette rencontre vise à renforcer la coopération militaire entre les trois pays, dans la lutte contre le térrorisme.

Au Mali, le Président de Transition, Assimi GOÏTA, a reçu en audience, mercredi 6 novembre 2024, les Chefs d’état-major général des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la coopération militaire renforcée entre les trois pays, le Burkina, le Mali et le Niger dans la lutte contre le terrorisme et la stabilité.

Effectivement il y a quelques mois nous nous sommes rencontrés à Niamey et donc aujourd’hui c’est un panier additionnel qui va donc dans le cadre de l’opérationnalisation des actions de cette force conjointe.

Moussa Salaoua Barmou, Chef d’état-major des Forces armées – Niger

Cette rencontre intervient après la validation par le chef de l’Etat Assimi GOÏTA d’un plan d’action concernant le pilier défense et sécurité élaboré par un comité des experts en charge des questions de sécurité. Depuis plusieurs années, la région sahélienne fait face à une crise sécuritaire  malgré les efforts consentis par les États et leurs partenaires internationaux .

Ce plan d’action a été élaboré pour apporter des réponses allant donc dans le cadre de la sécurisation de notre espace, qui parle de sécurisation parle de la création de conditions pour que nos populations puissent être sécurisées.

Moussa Salaoua Barmou, Chef d’état-major des Forces armées – Niger

La crise sécuritaire dans le Sahel depuis neuf ans a provoqué des dizaines de milliers de décès, le déplacement forcé de millions de personnes et des pénuries alimentaires sans précédent. En un an, de janvier 2020 à janvier 2021, cette crise a fait près de 65.000 victimes au Burkina Faso, au Mali et au Niger, selon l’Institut d’Études de Sécurité.

Quitter la version mobile