L’Afrique par la voix du Président en exercice de l’Union Africaine Macky Sall, par ailleurs Président du Sénégal rappelle son engagement pour l’ouverture dialogue et partenariat pour des relations internationales apaisées. Engagement rappelé en marge de la clôture de l’U.S.-Africa Leaders Summit, les présidents Sénégalais et américains se sont exprimés à cette occasion.
Alors que le continent redéfinit ses priorités dans le cadre du partenariat avec les Etats unis d’amérique, le Président en exercice de l’Union africaine Macky Sall insiste sur une convergence de vue sur 6 problématiques spécifiques à savoir une gouvernance mondiale plus inclusive et juste, la paix et la sécurité, la relocation partielle des droits de tirages spéciaux aux pays africains, et la suspension du service de la dette, le défi climatique et de l’autosuffisance alimentaire. Conscient que l’Afrique souffre d’un important déficit d’investissement dans les infrastructures, déficit pouvant atteindre 108 milliards de dollars l’année, le président Macky Sall suggère une aide plus soutenue dans ce sens.
“ A défaut d’un plan spécial pour l’Afrique, nous appelons à la mobilisation diligente des ressources annoncées par le G7 sur l’inspiration américaine au titre du partenariat pour l’infrastructure mondiale et l’investissement, pour accompagner la réalisation d’infrastructures en Afrique.”
La rencontre entre les Président américain Joe Biden et Sénegalais Macky Sall marquant la fin des travaux du sommet des dirigeants africains et américains a permis au leader africain de demander une nouvelle fois la levée des sanctions américaines sur le Zimbabwé. Dans un ton très déterminé, il n’a pas manqué de rappeler aussi la position du continent sur le projet de loi américain censé punir les pays africains proches de la Russie.
Macky Sall, Président de la République
Sénégal
La rencontre entre les Président américain Joe Biden et Sénegalais Macky Sall marquant la fin des travaux du sommet des dirigeants africains et américains a permis au leader africain de demander une nouvelle fois la levée des sanctions américaines sur le Zimbabwé. Dans un ton très déterminé, il n’a pas manqué de rappeler aussi la position du continent sur le projet de loi américain censé punir les pays africains proches de la Russie.
“Ce projet avec sa gamme de sanctions qui vise tout un continent est une première dans les relations internationales. Toute l’Afrique se demande pourquoi un tel projet de loi et pourquoi l’Afrique est visée. Ayant à l’esprit les règles et principes de l’Organisation mondiale du commerce, nous appelons à la révision de ce projet dont l’adoption pourrait gravement nuire aux relations entre l’Afrique et les Etats-unis, ce que nous ne souhaitons pas.”
Macky Sall, Président de la République
Sénégal
Pour l’heure la partie américaine plaide pour une meilleure représentativité de l’Afrique au Conseil de paix et sécurité des Nations unies et au G 20. 55 milliards de dollars seront également investis en Afrique pour soutenir l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Des montants plus importants sont également annoncés pour aider à la résilience, la sécurité, l’avancée démocratique.
Les choix que nous faisons aujourd’hui et le reste de cette décennie et la façon dont nous abordons ces défis, à mon avis, détermineront la direction que prendra le monde entier dans les décennies à venir. (…)Les voix africaines, le leadership africain, l’innovation africaine sont tous essentiels pour relever les défis mondiaux les plus urgents et réaliser la vision que nous partageons tous : un monde libre, un monde ouvert, prospère et sûr.
Joe Biden, Président de la République
États-Unis d’Amérique
De même dans le cadre de Prosper Africa, l’initiative qui supplée l’AGOA, la Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique; 170 millions de dollars sont prévus pour accroître les exportations africaines et les investissements américains.