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Afrique : le président sud africain Cyril Ramaphosa plaide pour un multilatéralisme

L'African Union Journal : le président sud africain Cyril Ramaphosa plaide pour un multilatéralisme

Le 20 février 2025, à Johannesburg, le président sud africain Cyril Ramaphosa a ouvert la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays du G20.  La solidarité, l’égalité et la durabilité étant placé au centre de sa présidence du G20, le président Ramaphosa a souligné que le multilatéralisme est le seul espoir de surmonter des défis sans précédent, notamment une croissance lente et inégale, une augmentation du fardeau de la dette, une pauvreté et des inégalités persistantes, et la menace existentielle du changement climatique » sur le continent africain.

L’adaptabilité et la connectivité sont essentielles pour faire face au changement climatique, selon certains décideurs africains.C’est dans ce courant de pensée que les 20 et 21 février 2025, la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 a mis l’accent sur les défis mondiaux urgents, notamment sur la lutte contre le changement climatique et sur le rôle essentiel que jouent les recommandations politiques fondées sur la science pour le G20. Tenue du 24 au 27 février 2025, sous le thème « Solidarité, égalité et durabilité », en organisant cette rencontre, l’Afrique du Sud devient le premier pays africain à accueillir une réunion du Science20 (S20), un forum clé des académies nationales des sciences des pays du G20.

“C’est une occasion spéciale de promouvoir une plus grande collaboration entre les pays africains et le reste du monde. C’est également une occasion spéciale pour nous en tant que membres du G20 de nous engagés à tenir un dialogue sérieux”

Cyril Ramaphosa, Président de la RépubliqueAfrique du sud

Alors que se tenait cette réunion ministérielle du G20, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a souligné que “le multilatéralisme et le droit international étaient essentiels pour résoudre les crises mondiales, tout en sonnant l’alarme sur les divisions croissantes au sein du groupe” sur des sujets clés comme “la guerre en Ukraine et le changement climatique”. Outre les sujets liés aux effets du changement climatique a également été évoqué à cette réunion des sujets sur la dette et sur les moyens de financer les défis tels que les changements climatiques et les conflits naissant sur le continent africain. 

“Il ya des problèmes de dette, qui vont  au-delà de 1,1 mille milliards de dollars américain pour l’Afrique uniquement et le paiement des intérêts est environ d’ une centaine de milliards chaque années. Nous avons également des problèmes d’accès aux concessions de financement et des changements climatiques. Le changement climatique a l’heure actuel coûte actuellement à l’afrique 5 pourcent de son PIB”

Claver Gatete, Secrétaire exécutif, Commission économique ONU-AfriqueRwanda

Sur l’aspect du multilatéralisme, le président Ramaphosa a indiqué qu’il est nécessaire que les principes de la Charte des Nations unies, du multilatéralisme et du droit international restent au centre de tous les efforts. Pour lui il existe un manque de consensus parmi les grandes puissances, y compris au sein du G20, sur la manière de répondre à ces problèmes d’importance mondiale”. 

“A ce moment d’incertitude et d’escalade, il est plus important que jamais que les membres du G20 travaillent ensembles. L’érosion du multilatéralisme démontre une menace à la croissance globale et à la stabilité. Nous savons des expériences passées que des règles justes sur l’ordre international est essentiel pour une stabilité économique et un développement durable”

Cyril Ramaphosa, Président de la RépubliqueAfrique du sud

Rappelons que l’Afrique du Sud a assumé la présidence du G20 le 1er décembre 2024, devenant ainsi le premier pays africain à occuper ce poste. L’Afrique du sud a toutefois souligné que la coopération multilatérale est « le seul espoir de surmonter des défis sans précédent, notamment une croissance lente et inégale, une augmentation du fardeau de la dette, une pauvreté et des inégalités persistantes, et la menace existentielle du changement climatique » sur le continent africain.

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