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Afrique : les besoins de l’IDA estimés à 120 milliards USD

Les 9 et 10 octobre 2024, une réunion sur le financement du développement en Afrique s’est tenue à Abidjan, organisée par la Banque mondiale. Les dirigeants africains, dont Alassane Ouattara, ont plaidé pour une mobilisation financière accrue à travers l’IDA. Ils estiment que 120 milliards de dollars sont nécessaires pour relever les défis du continent et soutenir son émergence économique.

La réunion organisée par la Banque mondiale les 9 et 10 octobre 2024 à Abidjan, en vue de la 21e mobilisation des ressources de l’Association internationale de développement (IDA), a réuni plusieurs dirigeants africains. Les besoins sont encore plus élevés, avec un objectif fixé à 120 milliards de dollars. Le président mauritanien, et président en exercice de l’Union africaine Mohamed Ould Ghazouani, a plaidé pour une contribution accrue afin de permettre à l’Afrique de relever les défis majeurs en matière de développement et de croissance économique. 

“Nos pays africains ont en avril dernier à Nairobi, unanimement plaider en faveur de la constitution ambitieuse à hauteur de 120 milliards de dollars pour l’IDA. Notre plaidoyer est motivé par l’ampleur des défis auxquels nous faisons face et par l’immensité des efforts nécessaires pour inscrire notre continent sur une trajectoire d’émergence et de développement. ”

MOHAMED OULD EL GHAZOUANI, Président de la RépubliqueMauritanie

Les précédentes ressources mobilisées dans le cadre de l’IDA  atteignaient  93 milliards de dollars selon les données officielles. Dans son adresse, le président ivoirien, Alassane Ouattara, a souligné que ces fonds avaient permis de financer des projets de développement clés et de renforcer les efforts de lutte contre la pauvreté. Le Président ivoirien a également insisté sur la nécessité de poursuivre cette dynamique pour répondre aux défis actuels, notamment la relance économique et l’adaptation aux changements climatiques.

“Nous préparons la 21ᵉ reconstitution de l’IDA, l’environnement international est marqué par de nombreuses crises avec des effets négatifs sur nos économies. Ces chocs exogènes, combinés aux réformes liées à l’endettement, fragilisent les économies africaines et rendent difficile l’accès de ce pays aux financements, surtout pour les pays les plus fragiles. ”

ALASSANE OUATTARA, Président de la RépubliqueCôte d’Ivoire

A noter que la prochaine réunion d’annonce des contributions de l’IDA est prévue en décembre 2024 en Corée du Sud. Le soutien des partenaires bilatéraux et multilatéraux serait essentiel pour répondre aux défis actuels et futurs, tout en permettant à l’Afrique de progresser vers un développement inclusif.

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