La crise énergétique mondiale de 2021 a eu un impact mitigé sur les marchés boursiers de l’Afrique subsaharienne. Au moment où les rendements boursiers de certaines régions ou pays sont passés en hausse, ça n’a pas été le cas des monnaies nationales. Celles-ci ont généralement subi une baisse de valeur face au dollar.
Les prix mondiaux de l’énergie continuent de grimper depuis le début de l’année 2021. Les experts s’accordent à dire que l’origine de cette flambée se trouve dans un déséquilibre entre l’offre et la demande survenu au moment de la reprise économique post-confinement à travers le monde. La région d’Afrique subsaharienne enregistre des performances et voit ses rendements boursiers en hausse. Toutefois, les valeurs des monnaies nationales ont considérablement baissé.
Les indices boursiers en Afrique subsaharienne ont connu une progression sur la période analysée. Les plus robustes ont été ceux de la Zambie avec une hausse de 59%, ceux du Ghana ont augmenté de 42,1%, 27,4% pour la Tanzanie et 26,56% pour la Bourse régionale des valeurs mobilières de l’UEMOA.
L’augmentation des prix de l’énergie et du prix des matières premières a eu des pressions négatives sur les monnaies nationales de l’Afrique au sud du Sahara. Le naira, la monnaie locale du Nigeria a connu le plus grand recul face au dollar avec une valeur en baisse de 7,7% sur le marché officiel, mais beaucoup plus sur le marché parallèle. Le cédi ghanéen et le shilling kényan ont aussi perdu de la valeur.