Le continent africain est à la croisée des chemins sur le plan de l’énergie. Alors que les nations unies alertent sur l’empreinte carbone, il devient dangereux d’après les experts, de continuer d’user des énergies fossiles. Une énergie dont est encore grandement dépendante l’Afrique qui amorce son virage pour l’alternative énergie renouvelable. Une réalité qui n’est pas sans conséquences sur le secteur des transports, qui lui aussi fait face aux nombreux défis.
Le principal objectif des stratégies et initiatives de développement énergétique en Afrique est d’accroître l’accès des populations africaines à l’énergie, d’améliorer leurs moyens de subsistance et d’assurer un environnement durable. A cet égard, la Division de l’énergie de la commission de l’Union Africaine œuvre continuellement à mettre en œuvre des interventions ciblées, visant à contribuer à la réalisation des objectifs liés à la facilitation de la vie des populations. Seuls 6 pays sur les 54 que comptent l’Afrique ont amorcé une transition acceptable.
Certains pays s’appuient sur les énergies fossiles et les déconseillent progressivement, certains pays viennent de découvrir qu’ils n’ont pas commencé à explorer leur gaz naturel, ce sont des pays qui ont été très avancés dans l’utilisation des énergies renouvelables
Amani Abou-Zeid, Commissaire à l’infrastructure et à l’énergie de la Commission de l’UA
Les opportunités dues à une énergie de qualité viendront de l’aboutissement des objectifs en ligne de mire. La facilitation et la mise en œuvre de projets énergétiques, compte parmi les priorités sont les priorités de l’Union africaine. Certains pays misent de manière remarquable sur les énergies solaires ou hydrauliques. C’est le cas de l’Éthiopie, dont la production d’électricité repose à 93,90 % sur les énergies renouvelables, suivie par la Zambie (88,86 %), le Mozambique (87,63 %) ou encore la Tanzanie (85,62 %).
Nous devons également commencer au sein de nos pays, à changer progressivement et à introduire des solutions comme l’hydrogène dans nos pays. Assurons-nous que nous passons des contrats avec des experts à offrir aux africains dans cette production, le transfert de connaissances et de technologie et la formation de notre personnel.
Amani Abou-Zeid, Commissaire à l’infrastructure et à l’énergie de la Commission de l’UA
Le défi principal dans les secteurs des transports est de construire des réseaux bien interconnectés et intégrés d’infrastructures de transport capables de soutenir la fourniture de services rentables, sûrs, sécurisés et durables afin de permettre au continent de réaliser son plein potentiel économique et son intégration physique. La mise en œuvre de la Charte africaine du transport maritime en est un des chantiers.
Je suis sûr que vous avez vu que certains pays du continent ont des trains électriques, des transports en commun électriques, et même des voitures électriques. Certains pays ont commencé à travailler là-dessus. Nous sommes même allés plus loin en disant que produire des choses comme des batteries pour les voitures électriques, les produire localement en Afrique, pourrait même être une excellente opportunité, cher que de les produire à trente pour cent.
Amani Abou-Zeid, Commissaire à l’infrastructure et à l’énergie de la Commission de l’UA
À l’horizon 2050, plus de 70 % de la population mondiale sera urbaine. Les systèmes de transport intelligents s’imposent parce que la nécessité d’innover, de transformer par la mise en place de plateformes technologiques aboutissant à des services à valeur ajoutée permet aux citoyens de mieux percevoir les effets des politiques publiques en matière de transports routiers et d’améliorer leur quotidien.