Selon les données officielles, dans les 51 pays membres de l’Union africaine, le taux d’égalité entre les hommes et les femmes est de 48,6 %. La Charte africaine des droits de l’homme et des peuples sur les droits de la femme en Afrique exige des États parties qu’ils luttent contre toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes par des mesures législatives planifiées. L’Afrique a adopté une nouvelle stratégie de lutte pour l’égalité des sexes basée sur la masculinité positive.
Dans 51 pays membres de l’Union africaine, l’état de l’égalité des sexes est estimé à 48,6%, selon des données officielles. La représentation parlementaire des femmes est passée de 21% en 2013 à 27,6% en 2021. Le pourcentage de femmes et de filles victimes de violences sexuelles et physiques a diminué de 41,6% à 21,2% par ailleurs le quota des filles et femmes âgées de 15 à 49 ans victimes de mutilations génitales féminines est passé de 38% à 27% au cours de la même période.
“Nous devons occuper notre espace par tous les moyens. C’est ce que nous devrions vraiment faire. Nous devrions vraiment faire pression pour que les femmes occupent des postes de décision dans des rôles politiques afin qu’elles puissent avoir une contribution significative”
Sahle-Work Zewde, Présidente de la République – Éthiopie
Très focalisée sur l’accès à la propriété foncière, à l’éducation et à l’émancipation économique auparavant, l’égalité des genres en Afrique touche désormais d’autres domaines. Dans un contexte de chamboulements climatiques, les femmes qui représentent 70% de la main d’œuvre agricole voient leur activité génératrice de revenus menacée. En Afrique centrale et de l’Ouest, plus de 3700 agricultrices ont eu accès à des financements pour des investissements dans la chaîne de valeur en 2022.
“Les femmes tiennent leurs promesses en matière de stratégie et de paix. Et la pleine égalité pour les femmes fête son trentième anniversaire. Il est très important de comprendre que les déplacements humanitaires, les déplacements internes et les femmes en mouvement, en migration pour des raisons économiques peuvent se retrouver dans une position très vulnérable.”
Natalia Kanem, – Fonds des Nations unies pour la population – USA
L’Afrique a adopté une nouvelle stratégie pour la lutte pour l’égalité des genres basée sur la masculinité positive. Le 25 novembre 2021 en République démocratique du Congo, l’organisation panafricaine a adopté la Déclaration et l’Appel à l’action de Kinshasa sur la masculinité positive, sous le leadership du président Félix Tshisekedi. Champion de l’Union africaine pour la masculinité positive, le chef d’Etat congolais milite pour l’adoption de la première convention dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes et filles d’ici février 2024.
“J’étais une mère célibataire, aînée d’une famille de quatre filles, mais j’avais deux garçons. Je ne savais même pas comment élever des garçons, mais honnêtement, si je suis là où je suis aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à mes fils”
Sahle-Work Zewde, Présidente de la République – Éthiopie
L’Union africaine s’aligne sur la réalisation du cinquième point des Objectifs de développement durable qui concerne l’égalité entre les sexes. La Charte africaine des droits de l’homme et des peuples sur les droits des femmes en Afrique exige des États parties qu’ils combattent toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes par des mesures législatives appropriées.