Nommé président de l’Instance permanente des Nations Unies sur les personnes d’ascendance africaine (PFPAD) en mars 2025, Martini Kimani se positionne désormais en tant que justicier des personnes d’ascendance africaine. Pour cela, il œuvre en faveur d’une justice réparatrice, l’équité numérique et l’autonomisation économique de l’Afrique. Il met en avant la nécessité de réformes profondes pour décoloniser l’ordre politique, économique et écologique international, et appelle à des actions concrètes pour lutter contre les injustices systémiques héritées de l’esclavage et du colonialisme.
Martin Kimani est une figure de la diplomatie kényane et internationale. Il est actuellement le président de l’Instance permanente des Nations Unies sur les personnes d’ascendance africaine. Né en 1971 à Mombasa, au Kenya, il possède une solide formation académique : un baccalauréat en philosophie de l’Université du New Hampshire, ainsi qu’une maîtrise et un doctorat en études de guerre du King’s College de Londres . En décembre 2020, il est nommé représentant permanent du Kenya auprès des Nations Unies, poste qu’il a occupé jusqu’en mai 2024. Durant son mandat, il préside le Conseil de sécurité en octobre 2021.
“Je pense qu’il ya des études sur l’esclavage des ressortissants Africains et du colonialisme. Ces effets vont des structures de leurs économies a la manière donc l’environnement est affecté. Sur l’aspect psycho-social des vie des communautés. Et donc les Nations unies dans la poursuite de son mandat qui est la paix et la sécurité, mais aussi d’améliorer les conditions de vie. En d’autre termes le développement est liés à l’apport de l’aide aux personnes les plus vulnérables, donc la meilleurs chose que nous pouvons avoir est de comprendre la situation dégradante des ressortissants Africains ainsi que leurs descendance”
Martin Kimani, Président de l’IPPA – Kenya
En tant que président de l’Instance permanente des Nations Unies sur les personnes d’ascendance africaine, Martin Kimani plaide pour la justice réparatrice, l’équité numérique et l’autonomisation économique. Il met en avant la nécessité de réformes profondes pour décoloniser l’ordre politique, économique et écologique international, et appelle à des actions concrètes pour lutter contre les injustices systémiques héritées de l’esclavage et du colonialisme . Sous sa direction, l’Instance permanente a abordé les défis liés à l’équité numérique, notamment en ce qui concerne l’intelligence artificielle. Kimani a souligné l’importance de garantir que les technologies émergentes ne perpétuent pas les biais raciaux et qu’elles reflètent fidèlement la diversité des expériences humaines.
“La construction de l’intelligence artificielle qui est en cours, prendra les étapes nécessaires pour s’assurer que les ressortissant africain et descendant ne sont pas laissés de côtés”
Martin Kimani, Président de l’Instance permanente des Nations Unies sur les personnes d’ascendance africaine – Kenya
Martin Kimani a également œuvré pour renforcer les relations entre l’Afrique et sa diaspora, en encourageant des initiatives de solidarité et de collaboration. Il a mis en avant l’importance de construire des ponts culturels et économiques pour favoriser un développement mutuel.
“Je suis suffisamment averti sur le fait que dans la compréhension de la géopolitique, qu’ un bon héritage aujourd’hui peut devenir un mauvais héritage demain. Et j’espère juste faire ce qui est juste, qui est de suivre attentivement, les personnes que je crois être plus silencieuse et qui n’ont pas beaucoup de chance pour faire entendre leurs point de vue plus tôt que les personnes fortes et puissantes”
Martin Kimani, Président de l’Instance permanente des Nations Unies sur les personnes d’ascendance africaine – Kenya
Rappelons que Martin Kimani a occupé divers postes de haut niveau au sein du gouvernement kényan et d’organisations internationales. Il a été directeur du Centre national de lutte contre le terrorisme du Kenya et envoyé spécial du président pour la lutte contre l’extrémisme violent. Il a également dirigé le Mécanisme d’alerte précoce et de réponse aux conflits de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).