Dans le cadre de la lutte pour la sécurité alimentaire, la lutte contre la malnutrition et la dénutrition, l’Union Africaine a pour ambition de réaliser l’aspiration 1 de son Agenda 2063. L’organisation panafricaine continue d’améliorer les connaissances sur les conséquences sociales et économiques de la sous-nutrition infantile en Afrique à travers des activités spécifiques telles que l’étude sur le coût de la faim en Afrique (CDFA).
L’Union Africaine est plus que jamais engagée à agir et à contribuer à mettre fin à toutes les formes de malnutrition en Afrique. L’organisation panafricaine souhaite, à travers la lutte pour la sécurité alimentaire, la lutte contre la malnutrition et la dénutrition, réaliser l’Aspiration 1 de son agenda 2063 pour « Une Afrique prospère fondée sur une croissance inclusive et un développement durable ». Sur le continent, les manifestations de la malnutrition ont un impact important sur le plan sanitaire. En Afrique, 78% des pays d’Afrique ont une forte prévalence de retard de croissance chez les enfants de moins de cinq ans. La résilience des systèmes de santé est l’une des priorités de l’Union africaine pour relever le défi de la sécurité alimentaire.
Ces chiffres sont incontestables, ils établissent la courbe de la dénutrition. Si elle se poursuit, elle compromettra à jamais l’expression du plein potentiel des générations futures et compliquera l’essentiel de la mise en œuvre de nos projets de développement. L’avenir de notre continent et la réalisation de l’agenda 2063 dépendent de la formation et de notre potentiel agricole.
Moussa FAKI MAHAMAT, Président de la Commission de l’Union africaine
En Afrique, des initiatives en faveur de l’inclusion alimentaire existent. C’est le cas notamment du Centre d’Excellence Régional contre la. Faim et la Malnutrition créé en 2019 en Côte d’ivoire. Conscient que l’Afrique perd 40% de sa production agricole post-récolte, le gouvernement ivoirien vise, à travers cette institution, contribuer à réduire les importations alimentaires africaines qui coûtent 35 millions de dollars chaque année.
Il s’agit d’un projet inspiré de l’expérience réussie du Brésil et qui reflète la volonté du Président Alassane Ouattara d’engager une dynamique régionale afin de créer un dialogue régional entre les pays pour le partage d’expériences et de bonnes pratiques. Ce centre est alimenté par la Côte d’Ivoire. Je voudrais dire que le vif intérêt suscité par ce projet a conduit le président à demander son endossement par la Commission de l’Union africaine.
Tiémoko Meyliet Koné, Vice-président – Côte d’Ivoire
Les Etats membres de l’Union africaine militent pour une réponse globale en faveur de la nutrition. Gouvernements et organisations africaines militent pour une intégration nutritionnelle du continent. Ils appellent à saisir l’opportunité offerte par la Zone de Libre-échange continentale africaine et les communautés économiques régionales pour éliminer la malnutrition et l’insuffisance alimentaire.
Une priorité pour nous est d’envoyer tous nos enfants et la population vers une bonne nutrition.
Tiémoko Meyliet Koné, Vice-président – Côte d’Ivoire
L’Union africaine a amélioré les connaissances sur l’impact social et économique de la sous-nutrition infantile en Afrique grâce à des activités spécifiques telles que l’Étude sur le Coût de la faim en Afrique (CDFA). Dans le même temps, l’organisation panafricaine a lancé son Initiative d’alimentation scolaire, reconnaissant que les Programmes d’alimentation scolaire ont un impact significatif sur l’accès, la rétention, l’assiduité, et la réduction des taux de déscolarisation des jeunes écoliers.