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Afrique : mise en place d’un système d’alerte précoce et d’action multirisque

En matière de gestion des catastrophes en Afrique, l’Union africaine a bénéficié de la mise en place de systèmes d’alerte précoce et d’action multirisque. Avec cette structure, il ne s’agira plus de gérer les catastrophes. Le cyclone Gombe au Mozambique, la sécheresse qui ravage le sud de Madagascar, la famine accrue au sud du Soudan, l’invasion de criquets en Afrique de l’Est, mais de les prévenir.

Au cours de l’année 2020, les indicateurs climatiques en Afrique ont été caractérisés par des événements météorologiques et climatiques extrêmes. Le cyclone Gombe au Mozambique, la sécheresse qui ravage le sud de Madagascar et l’aggravation de la famine au Soudan du Sud sont de parfaites illustrations du changement global des flux et des températures en Afrique. Afin de passer de la gestion des catastrophes à la gestion des risques, l’Union africaine a mis en place la salle de crise AMEWAS (African Multi-Hazard Early Warning and Early Action System), dans le but de renforcer la résilience climatique du continent.

Cette salle de situation permet d’anticiper, d’informer et d’apporter des données à préparer et à soumettre aux décideurs pour leur action. Ce faisant, il s’agit principalement de données liées au changement climatique ou d’éléments liés aux catastrophes naturelles.

Fathallah Sijilmassi, Directeur général de la Commission de l’Union africaine – Maroc

A travers ce système d’alerte, la Commission de l’Union africaine met en œuvre le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophes 2015-2030, qui prévoit la réduction des risques et de la mortalité à l’échelle du continent d’ici 2030. L’institution panafricaine révèle que les conflits et les COVID-19 ont augmenté les risques et réduit considérablement la résilience des communautés en Afrique.

« Il est nécessaire que la Commission de l’Union africaine aide les États membres à mettre en place des salles de situation similaires aux niveaux national et régional afin d’encourager une approche en réseau de la gestion des risques de catastrophe et d’assurer leur interopérabilité. »

Hermann Immongault, Président du sous-comité sur les questions environnementales de l’UA – Gabon


Selon Josefa Sacko, commissaire à l’économie rurale de l’Union africaine, d’ici 2030, plus de 118 millions de personnes extrêmement pauvres seront exposées à diverses catastrophes naturelles. Par conséquent, la création de cette structure permettra de consacrer une attention accrue à la prévention des risques et aux actions d’anticipation nécessaires pour limiter leur impact humanitaire.

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