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Afrique : nécessaire volonté politique pour l’implémentation des mécanismes antiterroristes

Depuis 2011, le terrorisme se répand sur le continent africain. En 2022, les cinq grandes divisions régionales de l’Afrique sont concernées par ce phénomène. L’Union africaine dispose d’instruments juridiques qui condamnent fermement ce fléau. Cependant, le manque de volonté politique entrave leur mise en œuvre.

Depuis 2011, le terrorisme étend ses tentacules meurtrières sur le continent africain. Selon l’ONU  la violence liée au phénomène de terrorisme en Afrique a augmenté de 10 % en 2021, atteignant un niveau record de plus 5 500 évènements attribués à ce fléau sur le continent. Ainsi en 2022, les cinq grandes divisions régionales de l’Afrique sont touchées par ce phénomène de la Libye au Mozambique et de l’Afrique de l’Ouest à la Corne de l’Afrique. Face au terrorisme devenu endémique, l’Union Africaine apporte une réponse axée sur la mutualisation des moyens de lutte au niveaux continentaux, régionaux et nationaux.

L’Afrique n’a pas tardé à réagir. à travers la constitution des forces communes de lutte telles que l’AMISOM devenue ATMIS en Somalie, où des troupes éthiopiennes, kényanes, ougandaises, burundaises et djiboutiennes, sont présentes depuis bientôt quinze ans. La Force mixte multinationale dans le Bassin du Lac Tchad où le Nigeria, le Niger, le Cameroun et le Tchad ont mis en place cette force. La force conjointe du Sahel du G Sahel pour le Mali, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.

Moussa FAKI MAHAMAT, Président de la Commission de l’Union Africaine

Au vu de l’avancée effrénée des violences terroristes en Afrique, le continent fait figure de zone de non-droit pour des groupes extrémistes. Pourtant, l’Union Africaine dispose d’instruments juridiques qui condamnent fermement ce fléau. Reste cependant que le manque de volonté politique plombe leur implémentation.

Aux mesures opérationnelles s’est ajouté la réactivation par l’Union Africaine des instruments juridiques destinés à lutter contre le terrorisme tel que le Plan d’action sur la prévention et la lutte contre le terrorisme, adopté en 2002 comme cadre opérationnel de la Convention de l’OUA sur la lutte contre le terrorisme adopté en 1999 et son protocole adopté en 2004. Il convient également de mentionner la Déclaration de Johannesburg sur l’initiative de faire taire les armes et la Feuille de route de l’UA sur les mesures pratiques pour faire taire les armes en Afrique à l’horizon 2020-2030.

Moussa FAKI MAHAMAT, Président de la Commission de l’Union Africaine

Éradiquer le terrorisme du continent africain, c’est, selon des observateurs, une mission à trois volets qui incluent la prévention, la lutte et la stabilisation. Ainsi, des États membres de l’organisation panafricaine plaide pour la mise sur pied d’instruments juridiques et politiques chargés de l’évaluation des mécanismes de lutte antiterroriste africains.

On a décidé qu’il va falloir assurer le suivi. Donc, il y a un Conseil de ministres qui va être mis en place pour assurer le suivi, pour voir effectivement comment essayer de canaliser ce terreau et l’enlever.

Azali ASSOUMANI, Président de la République des Comores

L’indice mondial du terrorisme 2022 indique une augmentation des attaques terroristes. L’Afrique, considérée comme le nouvel épicentre du phénomène dans le monde, a enregistré 48% des décès liés au terrorisme. Par ailleurs, le Sahel abrite les groupes terroristes à la croissance la plus rapide et les plus meurtriers du monde. A noter toutefois, le déclin progressif des attaques du groupe Boko Haram dont les actes meurtriers ont baissé de 92 %, passant de 2 131 en 2015 à 178 en 2021, grâce notamment à l’action conjointe des forces militaires nigérianes, tchadiennes et camerounaises.

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