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Afrique : près de 4000 cas de violence basées sur le genre recensées en 2021 sur le continent

La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, la Commission de l’Union africaine pour le droit international (CUADI), le Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant (CAEDBE) sont quelques institutions africaines dédiées à la protection des droits humains en Afrique. Cependant, malgré leur existence, les cas de violences des droits humains se multiplient. En 2021, près de 4000 cas de violence basées sur le genre ont été enregistrés et avec les crises multiformes en Afrique,  l’Union africaine peinent à faire respecter les lois et règlements explicite dans  la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

Entre 2017 et 2019, le comité sénégalais de lutte contre les violences faites aux femmes a reçu près de 4000 dossiers sur la recrudescence des cas de violence basées sur le genre. Une alerte sur le respect des droits de l’homme qui stipule dans l’article 4 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples de l’Union Africaine que “ la personne humaine est inviolable. Tout être humain a droit au respect de sa vie et à l’intégrité physique et morale de sa personne: Nul ne peut être privé arbitrairement de ce droit.”

Il y a eu 14 meurtres suite à des violences basées sur le genre, dont 3 cas concernent des mineures âgées entre 11 et 14 ans et deux d’entre elles étaient en état de grossesse.Vous voyez que les violences basées sur le genre n’ont pas connu de répit. Cela continue malgré la sensibilisation et les lois votées. 

Penda Seck Diouf, Présidente Nationale du Comité de lutte contre les violences faites aux femmes

Malgré plusieurs lois et règlements établis, les États comme le Kenya, la République Démocratique du Congo, la Tunisie ou  le Mali, en proie à des crises multiformes font face à une recrudescence des cas de non-respect des droits de l’homme. Aussi pour Carine Kaneza Nantulya, Directrice du plaidoyer pour l’Afrique à Human Rights Watch, l’importance d’une protection renforcée des droits humains en Afrique prend tout son sens à un moment où plusieurs pays sont confrontés à des crises aiguës en  matière de droits humains.

Nous avons une cour africaine, nous avons un parlement panafricain, nous avons une commission africaine des droits de l’homme et des peuples. Nous voyons une régression, une érosion de cette volonté politique qui existait. ce qui nous donne un défi. Le défi est de savoir comment réveiller, comment galvaniser cette volonté politique qui probablement existe dans certains états africains.

Carine Kaneza Nantulya, Directrice du plaidoyer pour l’Afrique à Human Rights Watch

Protéger la vie et les biens des citoyens est le rôle de chaque Etat. Cependant face aux menaces et agressions, certains gouvernement malgré l’application des lois et la mise en place des systèmes de sécurité peinent à garantir le respect des  droits de l’homme.

Notre pays a connu de graves actes d’anarchie, une violence généralisée des pillages, une invasion de propriété privée  par des personnes profitant des manifestations politiques convoquées par l’opposition. Durant cette période, des vies ont été perdues, des personnes blessées, des biens pillés ou détruits.Nos agences de sécurité se sont efforcées de faire tout ce qui est conforme à la loi pour protéger la vie et les biens de tous les citoyens.

William Ruto, Président de la RépubliqueKenya

Pour mieux garantir le respect des droits humains, certains experts recommandent la mise en œuvre des résolutions prises sur certains pays par la Commission africaine des droits de l’homme, à travers la création d’un programme des droits humains axé sur les personnes en Afrique.

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