Pour renforcer la redevabilité et la gouvernance pour prospérer, les pays africains sont appelés à des réformes audacieuses et à des actions décisives pour libérer le potentiel de l’Afrique et en faire une puissance mondiale. Des experts préconisent de mettre en œuvre des stratégies de mobilisation des ressources domestiques, pour relever les défis économiques du continent et identifier de nouvelles opportunités.
Pour des solutions financières innovantes et durables afin de réduire les coûts d’emprunt et de corriger les biais dans les notations de crédit, qui coûtent au continent 76 milliards de dollars par an, les pays africains sont appelés à renforcer leur mobilisation de ressources internes. Le PNUD, la CEA et la BAD appellent à des réformes audacieuses et à des actions décisives pour libérer le potentiel de l’Afrique et en faire une puissance mondiale.
“Aujourd’hui nous voyons bien qu’un certain nombre de pays africain, sont en difficultés en termes par exemple de soutenabilité de la dette. Nous voyons aujourd’hui émergés, toute une discussion sur le réforme du système financier international pour répondre à ces défis-là.”
El Hadji FALL, Conseiller stratégique du Bureau régional du PNUD – Sénégal
A la Conférence économique africaine, organisée du 23 au 25 novembre 2024, à Gaborone, le président du Botswana, Duma Boko, a souligné que la transparence, la redevabilité et le respect de l’Etat de droit sont essentiels pour attirer les investissements étrangers et favoriser une croissance durable.
“Ne nous limitons pas à nous appesantir sur les problèmes mais que nous allions directements aux solutions pratiques, réalisables dès maintenant”
El Hadji FALL, Conseiller stratégique du Bureau régional du PNUD – Sénégal
L’Afrique fait face à plusieurs problèmes urgents, notamment les changements climatiques, une dette insoutenable et des inégalités systémiques mondiales. Les pertes annuelles liées aux catastrophes climatiques en Afrique s’élèvent à 440 milliards de dollars, tandis que le déficit de financement pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) a grimpé à 1,3 billion de dollars par an, déclaré Claver Gatete, Secrétaire Exécutif de la CEA et Secrétaire général adjoint des Nations Unies.