Le procureur général adjoint de la République d’Angola, Inocência Pinto, a révélé que le pays avait récupéré
6 milliards de dollars américains et saisi 21 000 autres dans le cadre de la confiscation d’actifs, dont la moitié
se trouvait à l’étranger. Les partis politiques se méfient et demandent un rapport clair, tandis qu’un juriste affirme que le gouvernement viole les principes constitutionnels en ne mettant pas les sommes récupérées à la
disposition du budget général de l’État (OGE) S’exprimant à l’ouverture d’un atelier sur la confiscation et l’administration des avoirs organisé par le Bureau du Procureur général et l’Organisation des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), ce mardi, Pinto a souligné que l’État angolais avait créé un ensemble de mesures pour lutter contre la criminalité transnationale organisée économique et financière axée sur la collecte de preuves, la violation du secret professionnel et la perte d’actifs au profit de l’État qui a conduit à ce résultat.
L’UNITA, dans l’opposition, exige un rapport clair sur ce qui est récupéré et quelle est la destination de ces
sommes.