Une douzaine de jours après la découverte du corps sans vie du journaliste Martinez Zogo, le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, informe que l’enquête policière et de gendarmerie décidée par le chef de l’Etat a permis l’arrestation de premiers suspects. Le ministre d’Etat Ferdinand Ngoh Ngoh assure que les auditions en cours et les procédures judiciaires qui suivront permettront d’établir “l’identité de toutes les personnes” impliquées dans l’assassinat du célèbre animateur de l’émission “Embouteillages” et directeur d’Amplitude FM, Martinez Zogo.
Une sortie pour calmer les rumeurs et rassurer l’opinion. Le communiqué diffusé par le secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun jeudi 02 février intervient au moment où divers acteurs dans les médias camerounais et les réseaux sociaux répandent les noms de diverses personnalités comme auteurs de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. Il intervient également au moment où certains doutaient de l’effectivité de l’enquête. Le secrétaire général de la présidence dela République, Ferdinand Ngoh Ngoh, ne rajoute pas à la polémique en donnant des noms mais assure, à travers les interpellations déjà faites, de la l’engagement du chef de l’Etat à faire triompher la vérité dans cette affaire et à permettre aux journalistes de continuer à exercer leur liberté en toute sérénité.
“Les auditions en cours et les procédures judiciaires qui s’en suivront permettront de circonscrire le degré d’implication des uns et des autres et d’établir l’identité de toutes les personnes melées à un titre ou à un autre à l’assassinat de Martinez Zogo. En cette circonstance tragique, le chef de l’Etat souhaite rendre un hommage appuyé au regretté journaliste Martinez Zogo et redire son soutien à toute la profession.”
Ferdinand Ngoh Ngoh, Secrétaire général de la présidence de la République, Cameroun
Les attentes restent fortes pour voir vite aboutir l’enquête de cet assassinat qui a secoué la société camerounaise; dont les regroupements de journalistes, à l’instar du Syndicat national des journalistes du Cameroun. // dont les confrères de Martinez Zogo
« Nous avons suivi ce communiqué en direct du poste national puisque nous étions en pleine conférence de rédaction pour l’édition du journal du soir. Nous tous nous avons sauté de joie et nous avons compris que le Président de la République suit ce problème à la lettre. Nous avons compris que Martinez Zogo n’est pas n’importe qui dans cette République et que le président de la République a vu l’horreur et la manière dont Martinez Zogo a été assassiné »
Charly Tchouemou, Rédacteur en Chef Amplitude FM, Cameroun
Le corps sans vie de Martinez Zogo a été retrouvé nu en état de décomposition le 22 janvier dans la périphérie de Yaoundé, cinq jours après son enlèvement. Le directeur de la radio privée Amplitude FM était très populaire grâce à son émission “Embouteillages” dans laquelle il n’hésitait pas à dénoncer les détournements de la fortune publique par des acteurs de tous horizons dont des chefs d’entreprises dans le secteur privé.