Le budget 2025 de l’État béninois, estimé à 3 551,5 milliards de francs CFA, accorde une place prépondérante aux secteurs sociaux. Avec 42 % des ressources dédiées à la santé, à l’éducation et aux filets sociaux, le gouvernement affiche son ambition de réduire les inégalités et de moderniser les infrastructures essentielles. Des projets structurants sont annoncés pour répondre aux besoins des populations.
Adopté par l’Assemblée nationale et promulgué par le président de la République, le budget 2025 du Bénin, estimé à 3.551 Milliards de francs CFA, affiche des priorités claires. 42 % des fonds sont destinés aux secteurs sociaux, en particulier la santé et l’éducation. Parmi les projets phares annoncés, on trouve l’Assurance maladie obligatoire, l’accès universel à l’eau potable, le programme de micro crédit Alafia, le Projet Gbéssoké, et le programme d’alimentation scolaire.
« Nous pouvons citer à titre d’exemple, l’Assurance maladie obligatoire, le Projet Gbéssoké et le programme d’alimentation scolaire. Aussi, le projet de supplémentation nutritionnelle pour les 1 000 premiers jours des enfants et la construction ou réhabilitation de 688 centres de santé. »
Mahoutin Dénise DEGBEDJI, Député – Bénin
Le programme Gbéssoké cible les populations vulnérables avec des soutiens financiers et un renforcement des capacités productives pour lutter contre la précarité. Autre avancée, une nouvelle loi sur l’exercice en clientèle privée des professions médicales et paramédicales encadre désormais la médecine en secteur privé. Elle vise à moderniser le secteur, améliorer les soins et protéger patients et professionnels.
« Elle permet de gros investissements dans le secteur privé, avec des cliniques modernes et bien équipées. Cela garantit des soins de qualité, que ce soit dans le public ou le privé. Au-delà, le CHIC, notre Centre hospitalier international de Calavi, en est un exemple envié dans la sous-région. »
Djeigo Maixent, Député – Bénin
Dans l’éducation, le taux de couverture des cantines scolaires dans les écoles primaires publiques atteint 75 %. Le budget de ce programme est passé à près de 49 milliards de francs CFA.