Implanté à Cotonou, le Conservatoire des danses cérémonielles et royales du Bénin œuvre pour la sauvegarde du patrimoine musical et chorégraphique des différentes cultures du pays. Outre la conservation, l’institution culturelle organise diverses activités, notamment la formation d’artistes et des représentations scéniques. Focus sur ce centre dirigé par le professeur Albert Bienvenu Akoha.
Créé en 1996 sous le nom de Conservatoire des danses cérémonielles et royales d’Abomey, ce centre de promotion intellectuelle, culturelle et artistique a été révélé au public sous la direction du Professeur Albert Bienvenu Akoha.
Après quelques années d’implantation à Abomey, Albert Bienvenu Akoha a décidé de transférer le siège du conservatoire à Cotonou. Le professeur Bienvenu Koudjo a rejoint cette organisation culturelle pour élargir et étendre ses bases aux danses nationales du pays. En 2010, un centre de recherche et de documentation sur les Chants et danses du Bénin a été créé pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine culturel et artistique national.
“La force c’est dans l’apprentissage d’abord, l’apprentissage de toutes les danses cérémonielles et royales que nous connaissons sur le territoire béninois dont nous faisons la recherche que nous voulons restituer “
Bienvenu Koudjo, Directeur artistique du CDCRB – Bénin
Dans le cadre des prestations artistiques, le conservatoire se révèle à travers la prestance de sa troupe permanente constituée d’une trentaine d’artistes. Une équipe composée de jeunes talents. Leader de la troupe, MICHEL MAKPÈNON, artiste chorégraphe et formateur, galvanise ses collègues lors des séances de répétition au centre du conservatoire et même au cours des représentations artistiques.
“Depuis que je suis devenu chorégraphe de la troupe j’ai déjà présenté plusieurs spectacles. Si je vois mes danseurs et danseuses faire ce que je leur avait appris, je suis souvent emporté sur le tambour”
MICHEL MAKPENON, Artiste chorégraphe et formateur au CDCRB – Bénin
Les autorités du Conservatoire des danses cérémonielles et royales du Bénin entendent non seulement œuvrer pour recenser et faire connaître les danses patrimoniales mais aussi raviver celles en voie de disparition par le biais de chorégraphies nouvelles.