Le 1er janvier 2022, le gouvernement botswanais a interdit l’importation de légumes dans le pays sur une période d’au moins 2 ans. Depuis la décision prise, le Botswana assiste à des pénuries et à la hausse des prix des légumes. Les agriculteurs disent pouvoir combler la demande nationale, à condition que l’un des principaux défis pour répondre aux besoins horticoles du pays étant l’approvisionnement en eau fiable, soit relevé.
À la suite de l’interdiction par le gouvernement d’importer des légumes imposée le 1er janvier au Botswana, les agriculteurs de Pandamatenga disent avoir les capacités pour répondre à la demande du pays, mais il se pose un problème d’accès à l’eau. Selon l’autorité locale des entreprises, la production des 16 cultures actuellement interdites d’importation devra augmenter de 116%. Mais en raison du climat, pour booster l’horticulture, il faudrait un système d’irrigation puissant.
Le Botswana a adopté une mesure protectionniste qui vise à protéger son économie locale et sa production locale, en taxant l’importation de produits, notamment agricoles en provenance de l’Afrique du Sud. Je pense que cette mesure va conduire le Botswana à développer sa production locale, et surtout, le Botswana sera limité par rapport à certaines contraintes, non seulement le développement de sa productivité et aussi le fait de rendre son agriculture un peu plus efficiente, avec une recherche de fourniture d’eau.
Alseny THIAM, Économisme
Les pommes de terre représentent l’une des cultures les plus indisponibles en bonne quantité, qualité et prix au Botswana. En plus des tomates et des oignons, elles représentent 53 % des importations agricoles totales du pays, chiffrées à environ 100 millions de pesos, principalement approvisionnés par l’Afrique du Sud.
L’idée est intéressante afin non seulement de soutenir le développement local mais aussi permettre aux agriculteurs d’augmenter leur production et l’emploi local. Encore une fois, je pense qu’il est aussi nécessaire d’ouvrir le marché dans un contexte où on a mis en place la zlecaf. Je pense que c’est un équilibre qu’il faut avoir entre les deux pour avoir une économie qui soit résiliente.
Alseny THIAM, Économisme
Tous les espoirs semblent reposer sur le programme de transfert d’eau dans le cadre du projet de développement agro-commercial intégré du Zambèze. Il consiste à puiser environ 500 millions de litres cubes d’eau chaque année dans la rivière Chobe et à construire un pipeline traversant Pandamatenga et d’autres régions à l’est, au nord et éventuellement au sud du Botswana.