Le président botswanais nouvellement élu, Duma Boko, a été officiellement investi vendredi 1er novembre 2024 comme le sixième président du Botswana au siège de la Haute Cour de justice à Gaborone, la capitale. S’exprimant à cette occasion, Duma Boko a promis de s’atteler à la recherche de moyens de diversifier l’économie de ce pays d’Afrique australe, qui repose exclusivement sur les ventes de diamants.
Le nouveau président du Botswana, Duma Boko, a pris officiellement ses fonctions le vendredi 1er novembre 2024 à l’issue d’élections qui ont mis fin à près de six décennies de règne du Parti démocratique du Botswana (BDP). L’avocat des droits humains de 54 ans et leader de la coalition d’opposition Umbrella for Democratic Change (UDC) a prêté serment lors d’une séance à huis clos avec le juge en chef, marquant le début d’un nouveau chapitre dans la démocratie du Botswana. Après avoir prêté serment, Duma Boko Boko, qui a passé trois décennies dans l’opposition politique luttant pour déloger le BDP, salue le transfert pacifique du pouvoir comme un exemple de démocratie en action.
Ce qui s’est passé aujourd’hui porte notre démocratie à un niveau supérieur Cela signifie désormais que nous avons assisté à une transition démocratique réussie, pacifique et ordonnée d’un régime à un autre, et que cela s’est produit au vu et au su de tous les citoyens de ce pays, avec leur pleine participation et leur soutien.
Duma Boko, Président de la République
Le nouveau dirigeant promet d’instaurer une nouvelle ère de leadership centrée sur la responsabilité, la justice sociale et la réforme économique du Botswana, dont la croissance économique devrait ralentir à 1% fin 2024, selon les experts.
Je m’engage de toutes les fibres de mon être à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas échouer, pour ne pas décevoir, en appréciant toujours l’énormité de la responsabilité qui m’a été confiée par le peuple de cette république.
Duma Boko, Président de la République
Duma Boko a également souligné l’importance de stabiliser l’économie du Botswana, dépendante des diamants, grâce à la diversification, en s’engageant à renforcer la confiance des investisseurs et à renforcer les relations avec l’industrie minière. Le chef de l’État a pris des engagements majeurs comme l’augmentation significative du salaire minimum à 4 000 pula (300 dollars) et la mise en place d’une assurance maladie universelle.