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Burkina Faso : la période de transition fixée à trois ans avant le retour à l’ordre constitutionnel

Burkina Faso : La période de transition fixée à trois ans avant le retour à l'ordre constitutionnel

Les Assises nationales ont fixé la durée de transition à trois ans au Burkina Faso avant un retour à l’ordre constitutionnel. C’est à l’issue de plusieurs travaux que la charte de transition a été signée sous le chef de la junte, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, mardi 1er mars 2022 à Ouagadougou la capitale.Le gouvernement sera composé de 25 ministres et de 71 membres.

A l’issue de la première journée de consultation populaire au Burkina Faso, les 350 personnalités issues des différentes couches de la société ont validé une transition de trois ans. Les travaux des assises nationales des textes de la charte constitutionnelle de la transition ont livré leurs conclusions mardi 1er mars 2022 à Ouagadougou la capitale. Désormais, le Burkina Faso dispose d’une transition de 36 mois avec à sa tête le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. 

“Ça se voit que les débats ont été très houleux parce que y’ a des gens qui voulaient des délais  plus court. Pour ne pas justement que la transition s’empêtre dans des difficultés, j’allais dire économiques voire même politique”   

Abdoulaye TAO, Analyste politiqueBurkina Faso

Le gouvernement de transition sera composé de 25 ministres maximum et de 71 membres. La charte dispose par ailleurs que le président de la transition  n’est pas éligible aux élections présidentielle, législatives et municipales qui seront organisées pour mettre fin à la transition. Cette disposition s’applique également aux vingt-cinq membres du gouvernement de transition dont le premier ministre est une personnalité civile.

cependant reste l’interrogation cedeao.Parce qu’il faut voir comment la cédéao va réagir à  cette transition de trois ans. La Cedeao va-t-elle accepter ou bien remettre en cause, en termes de réduction de délai, ce qu’ on attend  de voir. Pour le moment c’est ce qu’on peut dire les textes principaux ont été retouchés. Donc la commission technique a préparé les textes. Mais les assises ont apporté leur touche. On espère qu’à l’issue des débats, qui ont été houleux. Le texte va demeurer consensuel à l’application et va pouvoir produire des résultats attendus.”

Abdoulaye TAO, Analyste politiqueBurkina Faso

Après le Mali et la Guinée, le Burkina Faso est entre les mains d’une junte militaire. Le 8ème coup d’État de l’histoire de ce pays enclavé d’Afrique de l’Ouest en proie au djihadisme depuis 2013. 

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