Lors de son adresse à la nation le 31 décembre 2023, le président de la transition du Burkina Faso Ibrahim Traoré a fait plusieurs grandes annonces parmi lesquelles la création du Conseil national des communautés, le renforcement des processus d’atteintes de l’autosuffisance alimentaire à travers la cultures céréalières base de l’alimentation burkinabés.
De grandes réformes dans le secteur de l’industrie, de la culture et de l’agriculture au Burkina Faso ! Tel est l’annonce du président de la transition Ibrahim Traoré le 31 décembre 2023. En 2024, il préconise l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire grâce aux céréales, base de l’alimentation des populations. En 2023, le Burkina Faso a bénéficié de plus de 5 millions de tonnes de céréales grâce à l’accompagnement des producteurs, l’aménagement de nouvelles surfaces cultivables, la mobilisation des ressources en eau, la mise à disposition d’intrants.
En 2024, nous devrons pouvoir approfondir et mettre réellement en œuvre tout ce que nous avons entamé, notamment l’Initiative présidentielle pour l’autosuffisance alimentaire et aussi l’Offensive agro-pastorale du ministère de l’Agriculture qui a été lancée dernièrement. La campagne sèche est en cours dans le cadre de ces deux initiatives pour que nous puissions, au cours de l’année 2024, atteindre sinon nous approcher de l’autosuffisance alimentaire.
Ibrahim Traoré, Président de la transition
Avec l’appui des populations locales, le gouvernement burkinabé se dit prêt à multiplier les initiatives pour une réappropriation culturelle ! D’où l’officialisation des langues nationales et la création du Conseil national des communautés à travers le projet de loi adopté à l’Assemblée législative de Transition. Des annonces garantes des valeurs de paix et de solidarité sur l’étendue du territoire national.
En posant un diagnostic du problème, nous avons compris que la colonisation nous a déracinés. Nous avons perdu notre culture, notre belle culture qui nous enseigne la paix, la solidarité, l’entraide. Nous avons perdu ces valeurs. Voilà pourquoi nous tenons à ce que la culture occupe une place importante dans notre combat.
Ibrahim Traoré, Président de la transition
Sur le volet de la corruption, le phénomène a perduré au cours de l’année 2023. Pour 2024, les autorités burkinabés invitent les institutions et structures qui œuvrent dans la lutte contre la corruption à redoubler d’efforts pour mettre fin à ce phénomène qui gangrène la société et qui est une des causes du terrorisme croissant.