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Burkina Faso : un décret adopté pour mieux lutter contre le financement du terrorisme

Le gouvernement burkinabé a adopté deux décrets lors du conseil des ministres du jeudi 19 septembre 2024. Il s’agit d’un avant-projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive au Burkina Faso et le decert sur la loi de finances rectificative qui vise à renforcer le dispositif de protection sociale du capital humain.

Au Burkina Faso,  le conseil des ministres a adopté, jeudi 19 septembre 2024, deux décrets. Le premier decret est un avant-projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive au Burkina Faso, conformément à la directive de l’UEMOA. Selon le ministre de l’Économie, ce dispositif apportera un certain nombre d’innovations, notamment la prise en compte des transactions électroniques. 

Également cela va renforcer le dispositif d’accompagnement de la sortie du Burkina de la liste grise du GAFI parce qu’ il y a une surveillance rapprochée actuellement depuis 2021 et le Burkina travaille à sortir de cette liste grise, un certain nombre d’efforts ont été fournis et nous continuons également dans ce sens pour qu’à la fin de l’année 2024 nous puissions sortir de la liste grise et facilité donc les transactions à l’international pour les institutions financières du Burkina”.

Aboubakar NACANABO, Ministre de l’ÉconomieBurkina Faso

Le deuxième décret quant à lui porte sur l’adoption d’un avant-projet de loi de finances rectificative. Cette loi contribuera à renforcer le dispositif de protection sociale du capital humain et à accompagner l’industrialisation du pays. A cet effet, l’Etat a consenti une exonération de taxe au profit de la production de farine de blé, de maïs, de sorgho et d’autres céréales produites localement. Les céréales qui constituent 70% de l’alimentation burkinabé font l’objet de préoccupation du gouvernement de transition.

“ Il a été prévu surtout une exonération de la production de farine de blé, de maïs, de sorgho et d’autres céréales produites localement; l’idée étant de faire en sorte que les entreprises qui font ces céréales là sur le plan local puissent  être beaucoup plus compétitives et également contribuer à renforcer le dispositif en place pour l’industrialisation”.

Ces amendements témoignent de la volonté du président Ibrahim TRAORÉ à développer ce pays d’Afrique de l’Ouest. Avec une population d’environ 23 millions d’habitants, le Burkina Faso s’est lancé dans une offensive pour stimuler son développement et le développement de l’industrie alimentaire qui représente environ 40% de son PIB.

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