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Burundi : vers l’exportation de 11 millions de tonnes d’avocats par an d’ici 2030

Afin d’obtenir de meilleurs prix pour la vente de l’avocat, les agriculteurs burundais se constituent en coopérative. Grâce à l’intervention du gouvernement national et des coopératives d’agriculteurs, les transactions avec les négociants étrangers en avocats promettent désormais des revenus réels. Les groupes tels que Green Gold Burundi, qui représente 200 000 agriculteurs dans tout le pays, sont mieux placés que les cultivateurs individuels pour s’assurer qu’ils ne sont pas exploités.

Pour obtenir des prix équitables pour les avocats, les agriculteurs du Burundi se sont regroupés au sein d’une coopérative. Les coopératives d’agriculteurs ont travaillé à fixer les conditions pour les négociants étrangers en avocats. En 2023, les agriculteurs qui vendaient leurs avocats aux transporteurs gagnaient  10 centimes par kilogramme. Aujourd’hui, les agriculteurs obtiennent environ 70 centimes pour la même quantité, soit une augmentation de 700%

“Je collecte des avocats auprès des agriculteurs de la région, parce que les gens ici me font confiance, ils apportent 2, 10 voire 20 caisses, et je les livres pour l’exportation”

Éric nsabimana, Agriculteur d’avocatsBurundi

Le Burundi a pour objectif d’exporter 11 millions de tonnes d’avocats par an d’ici 2030, a déclaré Onésime Niyukuri, conseiller au département du commerce extérieur du ministère des Affaires étrangères, citant le plan stratégique du gouvernement. L’objectif du gouvernement est de planter 50 000 avocatiers dans chacune des 17 provinces du Burundi. Les autorités locales de certaines provinces comme Kayanza souhaitent que chaque foyer possède au moins 10 arbres produisant des avocats exportables.

Si vous voyez le Mexique, qui exporte l’avocat pour environ 3 milliards de dollars par an pourquoi pas nous, nous avons la terre pour planter les avocats”

Zacharie munezero, Agriculteur d’avocatsBurundi 

Selon certains experts Burundais, la culture d’avocat risque de faire face à des défis liés à la démographie galopante comme l’exiguïté des terres ou la mentalité des Burundais qui n’ont pas encore intégré l’avocat comme une culture qui peut rapatrier des devises. Elle n’est pas non plus appliquée d’une manière professionnelle. 

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